Maladies cardiovasculaires : les femmes sont-elles touchées ?
Aujourd'hui en France, une femme sur trois meurt
d'une maladie cardiovasculaire. Les maladies cardiovasculaires sont
souvent considérées, à tort, comme l'apanage de l'homme.
Cette idée fausse est démentie par les dernières données disponibles en France, montrant que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité féminine, responsable de près d'un décès sur trois (32 %) devant les cancers, tuant 7 fois plus de femmes que le cancer du sein.
Relativement épargnées par la maladie coronaire (l'infarctus du myocarde) avant la ménopause, les femmes au delà paient un lourd tribu à cette maladie cardiaque.
Le diagnostic est souvent retardé chez la femme, la prise en charge est moins bonne que chez les hommes, expliquant la gravité plus importante chez la femme. La mortalité un an après une attaque cardiaque est deux fois et demie plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
De plus, le tabagisme, la pilule et les contraintes familiales et professionnelles de la vie actuelle se conjuguent pour entraîner une augmentation de ces accidents cardiaques chez les femmes encore jeunes et non ménopausées.
C'est pourquoi les femmes, y compris les femmes jeunes, ne doivent pas hésiter à consulter en urgence devant une gêne dans la poitrine mais aussi un malaise, un essoufflement, voire des nausées ou toute autre gêne qui peut traduire chez elles un malaise cardiaque.
Créée en 2006, l’association « Pôle du cœur » a pour objet de :
- promouvoir le Pôle Cardiovasculaire de l’Hôpital Européen Georges Pompidou, dans ses actions de soins, de recherche médicale, d’enseignement et de prévention ;
- participer à l’information du grand public dans le domaine cardiovasculaire ;
- favoriser les échanges internationaux du Pôle Cardiovasculaire.
avec Futura-Sciences
Cette idée fausse est démentie par les dernières données disponibles en France, montrant que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité féminine, responsable de près d'un décès sur trois (32 %) devant les cancers, tuant 7 fois plus de femmes que le cancer du sein.
Relativement épargnées par la maladie coronaire (l'infarctus du myocarde) avant la ménopause, les femmes au delà paient un lourd tribu à cette maladie cardiaque.
Le diagnostic est souvent retardé chez la femme, la prise en charge est moins bonne que chez les hommes, expliquant la gravité plus importante chez la femme. La mortalité un an après une attaque cardiaque est deux fois et demie plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
De plus, le tabagisme, la pilule et les contraintes familiales et professionnelles de la vie actuelle se conjuguent pour entraîner une augmentation de ces accidents cardiaques chez les femmes encore jeunes et non ménopausées.
C'est pourquoi les femmes, y compris les femmes jeunes, ne doivent pas hésiter à consulter en urgence devant une gêne dans la poitrine mais aussi un malaise, un essoufflement, voire des nausées ou toute autre gêne qui peut traduire chez elles un malaise cardiaque.
Créée en 2006, l’association « Pôle du cœur » a pour objet de :
- promouvoir le Pôle Cardiovasculaire de l’Hôpital Européen Georges Pompidou, dans ses actions de soins, de recherche médicale, d’enseignement et de prévention ;
- participer à l’information du grand public dans le domaine cardiovasculaire ;
- favoriser les échanges internationaux du Pôle Cardiovasculaire.
avec Futura-Sciences
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