Gare maritime de Ndakhonga, hôpital régional… : Ces infrastructures qui vont changer la vie des Fatickois
Le président de la République, Macky Sall, compte mettre à profit le
Conseil des ministres délocalisé pour inaugurer certaines
infrastructures. Parmi celles-ci, la nouvelle mairie de Fatick, le port
Foudiougne-Ndakhonga et l’hôpital régional de Fatick.
Le nouveau siège de la mairie de Fatick faisait partie du programme Indépendance 2005. Mais, souligne encore le secrétaire général, les travaux ont été suspendus à la suite du départ de Macky Sall du gouvernement. Le chantier a redémarré avec l’accession du président Sall à la magistrature suprême. L’ouvrage a été réceptionné en 2014. Le nouvel hôtel de ville a coûté 323 millions de FCfa et son équipement 85 millions de FCfa. Pape Khalil Ndiaye souligne que le chef de l’Etat Macky Sall a choisi le site et a participé à la conception de l’architecture de l’infrastructure. « La configuration de l’ouvrage reflète la vision du président d’un Sénégal émergent. En 2002, quand Macky Sall a accédé à la mairie, il a eu cette idée. C’est vous dire que le concept de Sénégal émergent ne date pas d’aujourd’hui », note le Secrétaire général de la mairie.
L’autre infrastructure d’envergure qui sera inaugurée par le chef de l’Etat, c’est l’hôpital régional de Fatick dont les travaux avaient démarré en 1998 avant de connaître un arrêt. Pour les populations, l’achèvement de cet hôpital constitue un soulagement. A cause du plateau technique peu relevé et l’absence de matériel, certaines opérations ne pouvaient se faire sur place. Les patients étaient souvent contraints de se rendre à Kaolack pour se faire soigner.
Le téléphone scotché à l’oreille, démarche lente, la mine fatiguée, le maire de la ville Matar Bâ est entouré de ses collaborateurs. Dans l’enceinte de l’hôtel de ville de Fatick, les agents municipaux et les services déconcentrés de l’Etat s’affairent aux derniers réglages. Dans le hall, des rouleaux de moquettes attendent d’être étendus en l’honneur du président de la République et des membres du gouvernement qui doivent s’y retrouver pour le conseil des ministres délocalisé. Dernière région à l’organiser, Fatick fait sa toilette particulièrement l’hôtel de ville où doit se tenir le conseil.
Dans le hall, les ouvriers sont à pied œuvre. Ils donnent les derniers coups de marteaux. Rassuré par le déroulement des travaux, le maire s’apprête à bouger. « En ce moment, j’ai vraiment faim », dit-il, en souriant. Puis, il s’engouffre dans son véhicule. A l’image de la mairie, c’est toute la ville de Fatick qui est en effervescence. Dans les routes et grandes artères, des véhicules 4X4 de l’administration et des services de l’Etat font d’incessants va et vient. Les agents de la gendarmerie et ceux du Groupement mobile d’intervention se positionnent dans les lieux névralgiques. Dans les différents états-majors politiques, l’heure est à la mobilisation. A l’aide de sonos, des véhicules font le tour de la ville, en distillant des messages de sensibilisation.
Les jeunes ne sont pas les seuls à faire part de leurs doléances, les femmes aussi sont préoccupées par leur quotidien. Mariama Mané, une jeune femme célibataire s’active dans le petit commerce. Même si ses activités la mènent au Maroc et en Gambie, elle dit n’avoir aucun soutien de l’Etat. Quant à Nafi Dème et Oulimata Badiane, deux femmes au foyer, rencontrées à l’hôtel de ville, elles se réjouissent des nouvelles infrastructures dont dispose leur ville. Seulement, leur principale préoccupation reste la corvée d’eau. Chaque jour, elles peinent à trouver le liquide précieux qui est vendu cher. A Fatick, l’eau est réputée contenir un taux de fluor assez important. Ce qui pousse les populations, les femmes en particulier, à se rabattre sur d’autres sources. Malgré tout, Nafi et Oulimata restent des sympathisantes du président de la République et de son ministre des sports. « Matar est bien l’homme qu’il fallait aux Fatickois, il a bien remplacé Macky à la mairie », soutient Nafi.
La tournée économique à Fatick fera la part belle aux infrastructures, aux échanges économiques, à la santé et à l’amélioration des conditions de vie des femmes.
A vingt quatre heures de la tenue du
Conseil des ministres délocalisé, c’est l’effervescence au nouvel hôtel
de ville de Fatick. Le maire Matar Bâ et des membres de son équipe ainsi
que des militants de l’Alliance pour la République (Apr) discutent des
derniers réglages pour un bon déroulement du conseil interministériel
qui se tient ce matin, à la municipalité. Situé dans le quartier de
Darou Salam, à quelques mètres du Stade Massène Sène, l’édifice
constitue un véritable joyau architectural.
« C’est une configuration
totalement différente des anciens locaux de la mairie. Il s’agit d’un
modèle adapté aux réalités des collectivités locales », explique le
secrétaire général de la mairie, Pape Khalil Ndiaye. Selon lui, c’est
une vieille doléance des élus municipaux qui vient d’être satisfaite
avec l’achèvement de cet ouvrage, réceptionné en 2014. « Les
collectivités locales jouent un rôle important. D’où la nécessité de les
mettre dans de bonnes conditions », insiste le secrétaire général de la
mairie. Il ajoute que la balle est actuellement dans le camp des
élus dans la mesure où l’infrastructure dispose de toutes les
commodités. « Nous disposons de 28 bureaux, d’une salle de délibération,
d’une salle de réunion en plus de l’équipement avec des ordinateurs
dernier cri », se réjouit Pape Khalil Ndiaye.
Le nouveau siège de la mairie de Fatick faisait partie du programme Indépendance 2005. Mais, souligne encore le secrétaire général, les travaux ont été suspendus à la suite du départ de Macky Sall du gouvernement. Le chantier a redémarré avec l’accession du président Sall à la magistrature suprême. L’ouvrage a été réceptionné en 2014. Le nouvel hôtel de ville a coûté 323 millions de FCfa et son équipement 85 millions de FCfa. Pape Khalil Ndiaye souligne que le chef de l’Etat Macky Sall a choisi le site et a participé à la conception de l’architecture de l’infrastructure. « La configuration de l’ouvrage reflète la vision du président d’un Sénégal émergent. En 2002, quand Macky Sall a accédé à la mairie, il a eu cette idée. C’est vous dire que le concept de Sénégal émergent ne date pas d’aujourd’hui », note le Secrétaire général de la mairie.
Gare maritime
Ce bijou sera inauguré par le chef de
l’Etat Macky Sall. Il en sera de même du port Foudiougne-Ndakhonga,
distant de 22 km de Fatick. De l’avis du directeur technique adjoint
des travaux, Moustapha Doucouré, ce port est fin prêt pour accueillir
les bateaux Aguène et Diambogne.
«L’objectif de cette gare maritime est
de rallier le sud par le centre grâce aux deux navires», explique-t-il,
ajoutant que cette infrastructure aura des retombées économiques
importantes pour les populations de la région de Fatick et l’économie
nationale. « Ziguinchor constitue le grenier pour l’économie nationale,
et avec cette gare, ces bateaux pourront transporter beaucoup de
marchandises et de produits », se félicite Moustapha Doucouré. Outre ces
bateaux ayant chacun une capacité de plus de 200 passagers, le site
pourra contenir jusqu’à 13 camions remorques. La gare maritime de
Foudiougne-Ndakhonga dispose d’un hangar, d’un parking de stationnement,
d’une salle d’attente des passagers et d’une salle de restauration.
L’autre infrastructure d’envergure qui sera inaugurée par le chef de l’Etat, c’est l’hôpital régional de Fatick dont les travaux avaient démarré en 1998 avant de connaître un arrêt. Pour les populations, l’achèvement de cet hôpital constitue un soulagement. A cause du plateau technique peu relevé et l’absence de matériel, certaines opérations ne pouvaient se faire sur place. Les patients étaient souvent contraints de se rendre à Kaolack pour se faire soigner.
CONSEIL DES MINISTRES A FATICK : Mobilisation tous azimuts à 24 heures de l’arrivée du chef de l’Etat
L’effervescence est palpable à Fatick, à
24 heures de l’arrivée du chef de l’Etat dans sa ville d’origine pour
tenir le conseil des ministres délocalisé. Les populations promettent de
lui réserver un accueil chaleureux. Toutefois, elles vont également lui
rappeler leurs préoccupations.
Le téléphone scotché à l’oreille, démarche lente, la mine fatiguée, le maire de la ville Matar Bâ est entouré de ses collaborateurs. Dans l’enceinte de l’hôtel de ville de Fatick, les agents municipaux et les services déconcentrés de l’Etat s’affairent aux derniers réglages. Dans le hall, des rouleaux de moquettes attendent d’être étendus en l’honneur du président de la République et des membres du gouvernement qui doivent s’y retrouver pour le conseil des ministres délocalisé. Dernière région à l’organiser, Fatick fait sa toilette particulièrement l’hôtel de ville où doit se tenir le conseil.
Dans le hall, les ouvriers sont à pied œuvre. Ils donnent les derniers coups de marteaux. Rassuré par le déroulement des travaux, le maire s’apprête à bouger. « En ce moment, j’ai vraiment faim », dit-il, en souriant. Puis, il s’engouffre dans son véhicule. A l’image de la mairie, c’est toute la ville de Fatick qui est en effervescence. Dans les routes et grandes artères, des véhicules 4X4 de l’administration et des services de l’Etat font d’incessants va et vient. Les agents de la gendarmerie et ceux du Groupement mobile d’intervention se positionnent dans les lieux névralgiques. Dans les différents états-majors politiques, l’heure est à la mobilisation. A l’aide de sonos, des véhicules font le tour de la ville, en distillant des messages de sensibilisation.
Mobilisation dans les états-majors politiques
A Peulhga, Daral, Escale, Ndouk, Ndiaye
Ndiaye 1 et 2, les Fatickois s’apprêtent à accueillir, aujourd’hui, leur
hôte de marque : le chef de l’Etat qui est aussi un fils du terroir.
Sous l’ombre des arbres et autres lieux de palabre et de rassemblement,
les jeunes Fatickois regardent d’un œil amusé ce regain d’activités que
connaît subitement leur ville. Malick, un jeune maçon rencontré au
quartier Peulhga assure qu’il ira à l’accueil du président. Mais il ne
se prive pas d’émettre quelques-unes des préoccupations : « Ici, les
jeunes ont du mal à trouver du travail. Leur seule activité, à part les
études, c’est la conduite des motos jakarta ». Gallo, un autre jeune,
explique cette inertie de la jeunesse fatickoise par l’absence d’unités
industrielles capables de répondre à leurs besoins. L’acteur économique
Ndane Diouf, l’un des premiers fils du terroir à implanter une usine de
transformation des produits agricoles est du même avis que les jeunes.
Selon lui, Fatick a besoin d’avoir un tissu industriel pour construire
et développer son économie. « Sans de petites unités industrielles, le
développement ne serait qu’utopie », soutient Ndane Diouf.
Les jeunes ne sont pas les seuls à faire part de leurs doléances, les femmes aussi sont préoccupées par leur quotidien. Mariama Mané, une jeune femme célibataire s’active dans le petit commerce. Même si ses activités la mènent au Maroc et en Gambie, elle dit n’avoir aucun soutien de l’Etat. Quant à Nafi Dème et Oulimata Badiane, deux femmes au foyer, rencontrées à l’hôtel de ville, elles se réjouissent des nouvelles infrastructures dont dispose leur ville. Seulement, leur principale préoccupation reste la corvée d’eau. Chaque jour, elles peinent à trouver le liquide précieux qui est vendu cher. A Fatick, l’eau est réputée contenir un taux de fluor assez important. Ce qui pousse les populations, les femmes en particulier, à se rabattre sur d’autres sources. Malgré tout, Nafi et Oulimata restent des sympathisantes du président de la République et de son ministre des sports. « Matar est bien l’homme qu’il fallait aux Fatickois, il a bien remplacé Macky à la mairie », soutient Nafi.
Les temps forts de la tournée économique
La tournée économique à Fatick fera la part belle aux infrastructures, aux échanges économiques, à la santé et à l’amélioration des conditions de vie des femmes.
Hopital de Fatick
16 ans après le démarrage des travaux,
la région de Fatick tient enfin son hôpital. L’ouvrage sera inauguré par
le président de la République. Les populations pourront ainsi
bénéficier, sur place, de l’essentiel des soins de santé.
Lancement de la Route Joal–Samba Dia–Djiffer
Le président Maky Sall procédera
également au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la
route Joal–Samba Dia–Djiffer. Cette infrastructure longue de 42
kilomètres permettra d’optimiser le potentiel touristique et agricole de
la zone.
Le Pudc en marche
Macky Sall procédera aussi dans le cade
du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) à la
remise d’un lot de 477 équipements de transformation destinés à 28
communes de la région de Fatick. Ce matériel contribuera à l’allégement
des travaux des femmes et à leur autonomisation à travers des activités
génératrices de revenus.
Inauguration du port de Foundiougne- Ndakhonga
Enfin, le chef de l’Etat inaugurera la
gare maritime Foundiougne-Ndakhonga. Une infrastructure portuaire qui
facilitera le déplacement des personnes et des biens. Mais la dimension
stratégique de ce port réside dans le fait qu’il permettra de rallier,
par la voie maritime, la région de Ziguinchor à partir de la région de
Fatick. Les bateaux Aguène et Diambogne qui assurent la liaison maritime
pourront passer par Foundiougne avant de faire cap sur Ziguinchor.
avec http://www.lesoleil.sn
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