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Entretien d'embauche : comment être le candidat qui rassure

Pour un employeur, une embauche représente toujours un risque. Un risque financier mais aussi organisationnel. C’est pour cela que les recruteurs optent souvent pour les candidats qui savent les rassurer. Tour d’horizon des techniques et attitudes qui rassurent.

Connaître l’entreprise


Les candidats sont encore trop nombreux à se rendre à un entretien de recrutement sans s’être renseignés sur la stratégie commerciale de l’entreprise, son historique, son secteur d’activité… « C’est pourtant cela des qui rassure les recruteurs et leur permet d’évaluer la véracité de la démarche du candidat », rappelle Xavier Héry, dirigeant du cabinet Tholosia RH. Lors de votre discours de présentation, pensez donc à glisser quelques éléments sur l’entreprise.

Par exemple : « J’ai vu dans la presse économique que votre entreprise avait signé un contrat commercial avec tel client » ou encore « J’ai constaté au travers de mes recherches que votre entreprise investit de plus en plus dans la R&D»…

Rassurer un recruteur en entretien d'embauche"C’est rassurant d’avoir[...] un profil qui connaît ses forces et ses faiblesses et qui est capable d’expliquer, [...]ses précédentes expériences professionnelles sans avoir à regarder son CV."

Maîtriser son parcours professionnel

Un candidat qui connaît sur le bout des doigts les missions qu’il a précédemment menées part avec une longueur d’avance en entretien. « C’est rassurant d’avoir, en face de soi, un profil qui connaît ses forces et ses faiblesses et qui est capable d’expliquer, exemples concrets à l’appui, ses précédentes expériences professionnelles sans avoir à regarder son CV », explique Alexis Drossos, directeur associé du cabinet Secure Conseil. Pour convaincre un recruteur de la sincérité de votre démarche, préparez correctement votre discours de présentation. Car c’est à partir de lui que vous gagnerez la confiance de votre interlocuteur.


Assumer ses erreurs

Votre précédente expérience s’est soldée par une rupture conventionnelle ? Vous avez démissionné de votre ancien poste car le courant ne passait pas avec votre ex-manager ? N’attendez pas que le recruteur apprenne ces informations en effectuant un contrôle de références. Pour montrer votre bonne foi, anticipez et expliquez, lors de l’entretien, vos zones d’ombre. « Un candidat qui me parle de manière transparente de ses problèmes de parcours ne laisse pas planer le doute sur sa personnalité, ce qui est un bon point », confirme Xavier Héry. Par exemple : « Mon entreprise ne m’offrant aucune perspective d’évolution, j’ai été démotivé et n’ai pas réussi à atteindre les objectifs demandés ».


Évoquer ses capacités d’adaptation

C’est LA qualité préférée des recruteurs en temps de crise… « Le monde change et le type de management évolue. Nous cherchons des personnes qui sont susceptibles de grandir avec nous et qui ont de bonnes capacités à rebondir », explique Valérie Brutus, responsable RH au sein d’EMC. Pour démontrer cette qualité, puisez dans vos expériences précédentes ou dans votre parcours académique. « Le candidat peut, par exemple, expliquer la manière dont il a réussi à décrocher un diplôme ou un stage alors que les conditions de recherche n’était pas réunies. » Autres exemples : votre faculté à travailler en mode projet pendant deux semaines ou à effectuer des reportings plus réguliers lorsque votre manager l’exige.


Poser des questions

Tout comme prendre des notes, « poser des questions en fin d’entretien permet de montrer son intérêt pour le poste à pourvoir », avance Valérie Brutus. Cette attitude conforte généralement le recruteur dans son jugement. « Un candidat qui n’a aucune question suite à notre échange me laisse penser qu’il manque de curiosité ou qu’il a un excès de confiance en lui. Quoi qu’il en soit, cela me met la puce à l’oreille, d’autant plus que nos produits sont relativement complexes à appréhender », poursuit-elle. Avant l’entretien, veillez donc à préparer quelques questions pertinentes sur le poste, votre futur périmètre d’intervention, la composition de l’équipe en poste…


Envoyer un email de remerciement

C’est, sans conteste, un gage de sérieux, d’après Alexis Drossos. « Cette stratégie permet à la fois de se différencier et de marquer de nouveau les esprits des recruteurs, quelques jours après l’entretien », estime-t-il. Dans votre message, pensez à préciser que vous avez compris le contour du poste. Par exemple : « Je tenais à vous remercier pour notre entretien du 12 septembre dernier. J’ai bien noté les principales missions du poste de chargé d’affaires (…). Celles-ci correspondent parfaitement à mes compétences. C’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’attends de vos nouvelles. »

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