À quel âge ont lieu les mariages qui durent le plus longtemps ?
Aux États-Unis, se marier après 30 ans ne garantit pas de rester
ensemble toute sa vie. C’est du moins ce qu’affirme une récente étude
réalisée pour l’Institute of Family Studies par Nicholas Wolfinger,
professeur à l’université d’Utah.
On aurait plutôt tendance à dire qu'en matière de mariage, il faut
prendre son temps. Mais le sociologue Nicholas Wolfinger, qui a analysé
des données du National Survey of Family Growth (NSFG), un institut de sondage du gouvernement américain, affirme que ceux qui attendent le plus longtemps sont les moins susceptibles de conserver leur bague au doigt.
Pas de panique, cela ne veut pas dire que se marier à l’adolescence diminue les risques de divorcer. D’après l’universitaire, « quelqu’un qui se marie à 25 ans a 50 % chances de moins de divorcer que quelqu’un qui se marie à 20 ans ». Qu’en est-il alors de ceux qui se marient après leurs 30 ans ? Dans les années 1990, toujours selon des données du NSFG, le taux de divorce diminuait dès que l’on dépassait la vingtaine. Aujourd’hui, la courbe s’est inversée. À partir de 32 ans, « les risques de divorcer augmentent de 5 % par an ». En clair, les mariages les plus stables sont ceux qui ont eu lieu quand les mariés avaient entre 25 et 32 ans.
Autre explication possible ? Les nouveaux modes de vie. « Il est possible que certaines des alternatives modernes au mariage parviennent à exclure certaines personnes gens hors du panel des mariés potentiels. Ceux qui sont dans la trentaine et qui auraient pu faire de bons époux se sentent très bien dans leur célibat ou avec leur partenaire sans être mariés. » Sans jamais vraiment tirer de conclusion définitive. Questionné par Jordan Weissman de Slate, le sociologue admet qu’il n’a pas de « véritable explication. Ce dont je suis sûr, c’est que le changement est là ».
En plus de l'âge, d’autres facteurs peuvent apparemment avoir une influence sur la longévité d’un mariage. Un chercheur de l’université de Pennsylvanie a ainsi déterminé d’autres critères ayant un impact, comme le temps vécu ensemble avant la demande en mariage, les revenus du foyer et... la somme dépensée par le couple pour la cérémonie !
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Pas de panique, cela ne veut pas dire que se marier à l’adolescence diminue les risques de divorcer. D’après l’universitaire, « quelqu’un qui se marie à 25 ans a 50 % chances de moins de divorcer que quelqu’un qui se marie à 20 ans ». Qu’en est-il alors de ceux qui se marient après leurs 30 ans ? Dans les années 1990, toujours selon des données du NSFG, le taux de divorce diminuait dès que l’on dépassait la vingtaine. Aujourd’hui, la courbe s’est inversée. À partir de 32 ans, « les risques de divorcer augmentent de 5 % par an ». En clair, les mariages les plus stables sont ceux qui ont eu lieu quand les mariés avaient entre 25 et 32 ans.
Des alternatives au mariage plus attractives ?
Comment expliquer ce changement ? Par aucune des variables que sont le sexe, l’éducation, la religion, la stabilité de la famille d’origine ou l’historique sexuel des personnes concernées. « Pour presque tout le monde, la fin de la vingtaine apparaît comme le meilleur moment pour s’engager », affirme le professeur. Il émet une hypothèse, celle de l’« effet de sélection ». « Les personnes qui attendent la trentaine pour se marier sont peut-être celles qui ne sont pas prédisposées à vivre un mariage heureux. (…) Il se peut que les personnes qui se marient plus tard soient confrontées à un panel de partenaires potentiels duquel ont été retirés les individus les plus prédisposés au mariage. »Autre explication possible ? Les nouveaux modes de vie. « Il est possible que certaines des alternatives modernes au mariage parviennent à exclure certaines personnes gens hors du panel des mariés potentiels. Ceux qui sont dans la trentaine et qui auraient pu faire de bons époux se sentent très bien dans leur célibat ou avec leur partenaire sans être mariés. » Sans jamais vraiment tirer de conclusion définitive. Questionné par Jordan Weissman de Slate, le sociologue admet qu’il n’a pas de « véritable explication. Ce dont je suis sûr, c’est que le changement est là ».
En plus de l'âge, d’autres facteurs peuvent apparemment avoir une influence sur la longévité d’un mariage. Un chercheur de l’université de Pennsylvanie a ainsi déterminé d’autres critères ayant un impact, comme le temps vécu ensemble avant la demande en mariage, les revenus du foyer et... la somme dépensée par le couple pour la cérémonie !
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