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Les ondes des smartphones peuvent perturber les dispositifs cardiaques

Des chercheurs allemands estiment que la distance recommandée actuellement entre smartphone et dispositifs cardiaques n’est pas suffisante. Les appareils peuvent s’arrêter brusquement ou envoyer un choc électrique.
Plusieurs études ont prouvé que les ondes émises par les téléphones portables ont un effet néfaste pour la santé. Mais on sait désormais qu’elles sont particulièrement mauvaises pour les personnes portant un dispositif cardiaque. Dans uneétude présentée au congrès de l’Association européenne du rythme cardiaque et de la Société européenne de cardiologie qui s’est tenu à Milan le 22 juin dernier, les chercheurs allemands du German Heart Centre expliquent les raisons de ce dysfonctionnement.
"Les pacemakers peuvent interpréter par erreur les interférences électromagnétiques (IEM) des smartphones comme un signal cardiaque, ce qui peut causer un arrêt bref du dispositif et entraîner une syncope du porteur", indique le docteur Carsten Lennerz, l’un des auteurs de l’étude. Entre autres, les défibrillateurs automatiques implantables (DAI) traduisent ces signaux comme une modification anormale du rythme cardiaque, et répondent par l’envoi d’un choc électrique douloureux.

Réévaluer les recommandations

L’équipe allemande a fait passer non moins de 3 400 tests à 308 porteurs de pacemakers, DAI et appareils de resynchronisation cardiaque à l’aide de trois types de smartphones : un Nokia Lumia, un Samsung Galaxy 3 et un HTC One XL. Sur l’ensemble des participants, une seule personne a subi un dysfonctionnement mais, comme le rappelle le docteur Lennez, "un seul cas prouve que le risque est rare, mais qu’il peut arriver."
Le but de cette recherche était de vérifier si les recommandations des institutions sanitaires concernant la distance à tenir entre un smartphone et un dispositif cardiaque, actuellement fixée à 15-20 centimètres, est toujours valable. "Nous pensons que ces recommandations doivent être actualisées et réévaluées. D’autant plus qu’elles ne prennent pas en compte les dernières innovations technologiques et les appareils les plus récents tels que les DAI et les appareils de resynchronisation cardiaque", conclut le chercheur.

avec http://www.santemagazine.fr
Auteur: Elena Bizzotto
 

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