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[Vidéo] - Les Africains crient leur ras-le- bol en manifestant dans les rues de Paris

Après des centaines d'années de servitude et d'humiliation, après avoir subi l'esclavage à domicile et la déportation d'une énorme partie de leur population, après avoir reçu les coups de fouets des européens, des arabes, et des hommes à peau blanche de toute sorte, les Africains crient leur ras-le- bol en manifestant dans les rues de Paris.

Cette guerre raciale intemporelle imposée à la population noire africaine est la plus dévastatrice car la plus longue. Des millions d'hommes, de femmes et d'enfants ont été massacrés, des cultures, des cultes envers Dieu bannis, ignorés, salis.

Pharaon, la bonté personnifiée, est passé dans les livres saintes des bourreaux pour être l'un des plus grands criminels de l'histoire de l'humanité. Des Rois et reines africains furent kidnappés, humiliés, exilés, des leaders assassinés.

LA PAUVRETE LE MOT DU MAITRE

C'est ainsi que les Africains arrivent au vingtième siècle dans les années soixante, nus, sous le poids d'un lourd passé, pour embrasser cette vague de libération et de créations d’États vides de sens, toujours sous le contrôle du maître d'hier.

Un continent qui rentre dans l'air de l'esclavagisme d'un genre nouveau ; le colon laisse sa place à des potentats locaux, un serviteur dévoué, esclave lui-même de ses bêtises, pour finaliser le pillage des ressources humaines et minières que le colon blanc ou arabe avait entamé.

Les Africains vivent actuellement dans ce contexte et leur condition de vie n’a guère évolué, bien au contraire, car rare sont les pays subsahariens, surtout francophones, possédant leurs propre monnaies leurs permettant de mener une vraie politique économique et de développement.
La pauvreté est le maître mot, pour ne pas dire le mot du maître.

RESPONSABILITE DES AFRICAINS

Plusieurs tentatives d'évasion de ce système furent essayées avec peu de moyens par certains leaders charismatiques africains comme Sankara ou Kadhafi et de la diaspora africaine comme Marcus Garvey, mais tous ont été assassinés.

Bien sur leur objectif était de sortir leur population de cet enfer. Ils voulaient alerter l'opinion publique internationale, sur les conditions de vies misérables qu'imposaient leurs dirigeants occidentaux aux pays africains tant au point de vu économique que politique.

Mais, rien n'y fait, car l'appât du gain est la raison d'être des pays capitalistes et c'est leur unique motivation, allant même jusqu'à s'ingérer dans les affaires du peuple Africain.

Mais, les Africains sont aussi responsables de leurs conditions, car embrassant avec empressement parfois la culture de l'étranger, pour ainsi dire prouver sa gentillesse (sa bêtise) ou pour se faire accepter.

Les manifestants pour cela rappellent à l'ordre l'Africain nouveau à se ressaisir, à changer, et à se concentrer sur les sacrifices consentis depuis tant d'années par leurs prédécesseurs, de penser à toutes ces vies enlevées, toutes ces femmes violées, tous ces déracinements.

Aussi, tous donnent de la voix sur le pavée, disant que « C'est aujourd'hui, maintenant que ça se passe, c'est maintenant que les crimes s'opèrent sur le peuple Africain : Au Kongo, en Mauritanie, en Guinée, en Côte d'Ivoire, AFRICAINS REVEILLEZ VOUS, REVEILLEZ VOUS... »

La CPI, une cour qui caractérise à elle seule l'expression de l'esclavagisme moderne, parce qu'on n'y repère que des Africains et parmi eux se trouve LAURENT GBAGBO, cet homme maintenu en prison malgré l'absence de preuves contre lui.

Mais les africains ne semblent pas vouloir l'abandonner, son nom était sur toutes les lèves, en discours comme en chants, « LIBEREZ GBAGBO, LIBEREZ GBAGBO », le seul capable de libérer l'Afrique et les africains selon eux.

Et pour cause, lors de son célèbre discours à la TPI en Février 2013 à la Haye, Laurent Gbagbo ne s'est pas adressé aux Ivoiriens, mais plutôt aux Africains, en les remerciant pour leur soutien. Depuis, son combat pour la souveraineté des peuples africains est dans le cœur de tous les Africains aspirants à la liberté économique de leur pays et de leur peuple.

CONCLUSION

L'affaire Gbagbo est Panafricaine et ne lui appartient plus, il est devenu l'icône d'un peuple qui souffre, un guide pour des enfants égarés, un père pour une grande famille appelé AFRIQUE.

A Paris les africains appellent Gbagbo à l'aide

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