La démographique au Sénégal
GEOGRAPHIE
Voir
également la page sur les chiffres de l'évolution démographique au Sénégal
Voir aussi la sur les statistiques de la santé au Sénégal : tous les chiffres
Voir aussi la sur les statistiques de la santé au Sénégal : tous les chiffres
Le
territoire sénégalais est compris entre 12°8 et 16°41 de latitude nord et 11°21
et 17°32 de longitude Ouest. Sa pointe Ouest (où est placé le Club Med à Ngor-Almadies)
est la plus occidentale de toute l’Afrique Continentale.
Superficie
Le Sénégal
s’étend sur 196192km2, soit plus d’1/3 de la France. Si on le compare à ses
voisins Mali et
Mauritanie, le Sénégal est un minuscule pays.
n Découpage administratif
Le Sénégal
est composé de 11 régions, 34 départements et 109 circonscriptions.
MISE A JOUR DECRET MAI 2007 : Trois nouvelles régions ont été créées au Sénégal.
La région de Kédougou (réduisant ainsi la région de Tambacounda), la région de
Sédhiou (réduisant ainsi la région de Kolda) et la région de Kaffrine
(réduisant ainsi la région de Kaolack). Le nombre de départements ne change pas
mais le nombre de régions sénégalaises est donc porté ) à 14.
Voir
le détail du découpage administratif du Sénégal
Voir la carte au format PDF (Acrobat Reader) du découpage administratif du Sénégal
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Quel plat
pays que le Sénégal ! Exceptées les deux collines des Mamelles (roches
éruptives également à l’origine des îles de Gorée et des
Madeleines)
aucun relief n’agrémente l’horizon de la côte. Les seules véritables collines
sont celles du Fouta Djalon à la frontière guinéenne qui ont du mal à culminer
au-dessus de 500 mètres (photo à droite, collines de Bandafassi près
de Kédougou).
Les estuaires du Sénégal, du Saloum et de la Casamance
sont même au-dessous du niveau de la mer à marée haute. Les niayes, dunes
de sable côtières sculptées par le vent empêchent néanmoins le marin de voir le
paysage continental sur la distance Dakar-St-Louis.
Un des
grands intérêts du Sénégal est qu’il est un des seuls pays au monde, et cela
malgré sa modeste superficie, à montrer tant d’écosystèmes différents. Leur
liste est impressionnante :
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La montagne : Sur les
remparts du Fouta-Djalon (Sénégal sud-oriental), à la frontière de la Guinée,
de l'Ouest du Niokolo Koba à la rivière Falémé.
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La forêt dense : En
Basse-Casamance (ex : Oussouye ou
Diouloulou) et principalement dans la région frontalière avec la
Guinée-Bissau.
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Le désert dunaire: Dans la
région de Saint-Louis, à l'extrême Nord du pays, dans la partie la plus
septentrionnale du Ferlo.
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La mangrove : Dans
l'ensemble de la Basse Casamance et du Siné-Saloum, de Joal Fadiouth jusqu'à
Cap Skirring.
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Les lacs : Le lac de
Guiers et l'ensemble des points d'eau permanents ou provisoires le long du
fleuve Sénégal.
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La brousse : Au
Sénégal Central
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Les lacs salés : Le Lac
Rose, le lac Mbeubeusse et de nombreux petits lacs y compris près de la
Petite Côte.
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Les fleuves et rivières : Le fleuve Sénégal , le fleuve Gambie , les rivières Niokolo , Falémé,
Saloum, Soungrougrou, etc..
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La savane : Au sud
d'une ligne Mbour-Kidira, la brousse claire se transforme en savane plus
arborée très présente dans la région de Tamba.
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L’océan : Tout le
long de la côte, de Saint-Louis au nord à Kabrousse au sud.
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Niayes : Les niayes constituent la moitié du paysage côtier sénégalais. Elles courent de Yoff-Guédiawaye jusqu’à la frontière mauritanienne. Il s’agit en fait de dunes de sable fin et clair constituant un bas relief de l’autre côté duquel les Wolofs ont créé des jardins potagers abrités du vent salé marin. Pour les baigneurs attention au phénomène de la barre présent sur toute la longueur des Niayes. Chaque année de trop nombreux sénégalais (parfois pêcheurs) y perdent la vie faute de pouvoir regagner la terre ferme ! >>> Voir la page sur les niayes
Les bolongs: Ce terme est utilisé pour parler des forêts de mangrove constituant de multiples îles dans les estuaires salés des rivières. Les bolongs représentent donc une grande surface côtière. L’écosystème de la mangrove est bien-sûr hostile à l’homme. Les moustiques y sont nombreux et à marée haute tous les îlots de mangroves sont recouverts par l’eau salée. Néanmoins les multiples labyrinthes de canaux sont très poissonneux et les pêcheurs grâce notamment à l’épervier s’y rendent quotidiennement. Le Parc National du Siné Saloum est recouvert en grande partie par les bolongs. Les bolongs de l’estuaire de la Gambie, et de la Casamance constituent également une grosse partie des côtes de ces deux régions.
Le sable blond/ cocotiers : On ne verra la côte balnéaire par excellence qu’en Casamance et plus précisément de Niafourang (à la frontière Gambio-sénégalaise) à la pointe de la Presqu’île aux oiseaux et de Nyikine à Kabrousse. On retrouve dans ces lieux les plages rêvées des dépliants touristiques .... sans touristes ! (sauf au Cap Skirring). Mer chaude ou douce toute l’année, cocotiers...
La côte volcanique : c’est la côte de la Presqu’île du Cap Vert. Les rochers, les falaises font qu’il est difficile voir périlleux de se baigner. Quelques rares plages sablonneuses sont assaillies pendant l’hivernage. Les Mamelles et leur phare domine cette côte volcanique. Les surfeurs y ont un Paradis. Les vagues y sont superbes mais le phénomène de barre n’existe pas. Mais les accidents y sont nombreux car les rochers sont à fleur d’eau. Quand aux oursins ils pullulent et sont une menace permanente qui peut vous pourrir votre séjour.
La côte de coquillage : On l’appelle la Petite Côte . Elle commence à Rufisque et se termine à Joal Fadiouth où les bolongs du Siné-Saloum font leur apparition. La principale végétation côtière de la Petite Côte sont les Filaos. La mer n’y est jamais froide et jamais chaude. Il y a peu de vagues et l’eau y est rarement claire. Elle est cependant très poissonneuse. La particularité de la Petite Côte c’est sa plage recouverte de coquillages cassés et rarement de sable. Ces coquillages cassés ont un calibre différent sur chaque plage. A Joal Fadiouth c’est bel est bien du sable. Mais à Nianing par exemple vous verrez des débris de coquillages d’un calibre assez gros pour vous empêcher de vous allonger à même le sol.
Voir aussi la carte de l'IRD (au format PDF) sur les différents domaines climatiques du Sénégal
Bien que très arrosé dans le Sud, la majeure partie du Sénégal est en zone sahélienne assez sèche. Les cours d’eau sont donc rares. De plus le Sénégal est un pays très plat ce qui, conjugué avec le faible débit des fleuves, amène ces derniers à se transformer en bolongs , longs estuaires salés recouverts de mangroves et de palétuviers, très loin des côtes atlantiques. C’est un handicap naturel au développement agricole des régions. Les barrages sur le fleuve Sénégal comme celui de Diama à quelques kilomètres de St Louis ont permis d’éviter ces remontées néfastes d’eau salée. Depuis la construction de ce barrage différentes activités agricoles telles que le riz ou la canne à sucre ont pu être développées. Ce n’est pas le cas de la Casamance et ne le sera sûrement jamais. D’une part pour des questions techniques : certes à marée haute l’eau salée remonte jusqu’à Sédhiou en Haute Casamance mais l’embouchure du Fleuve est en moyenne très large (2 kilomètres) et la construction d’un barrage serait d’une part difficile mais surtout très chère. De plus l’estuaire avec sa mangrove abrite l’un des écosystèmes les plus rares de la planète. Si les lamantins sont durs à voir, vous pourrez apercevoir des dauphins remonter jusqu’à Ziguinchor.
Trois fleuves se jetant dans l’Atlantique coulent au Sénégal. Le Sénégal, le Saloum, et la Casamance (On peut également citer le fleuve Gambie qui se jette dans l’océan dans le pays du même nom mais qui serpente une grande partie de son itinéraire au Sénégal, photo en haut à droite, le fleuve Gambie à Samecouta. Les gros affluents sont rares : la Falémé pour le Sénégal, le Siné et le Koula pour le Saloum, la Soungrougrou pour la Casamance, et le Niokolo Koba pour la Gambie. La chance de tous ces cours d’eau est qu’ils sont très peu ou pas pollués. Néanmoins ils sont pauvres en espèces de poissons.
La
réhabilitation des vallées fossiles : A l’issue de recherches géologiques
menées par des scientifiques du monde entier, le Sénégal a entamé les plus
grands travaux de son histoire : la réhabilitation des vallées fossiles. En
effet, le centre et le nord du Sénégal souffrent de grande pénurie d’eau qui
empêche tout développement humain. La région de St Louis et le Ferlo sont les
plus touchés. Il faut savoir que toute la partie du pays au nord de la
frontière gambienne, Dakar y compris s’alimentent en eau potable grâce au Lac
de Guiers. Mais l’explosion humaine à Dakar pose de graves problèmes. Déjà, à
certaines périodes de l’année (surtout en avril-mai-juin) l’eau est coupée
pendant plusieurs heures de la journée dans un quartier de Dakar (qui change
chaque jour) et ceci pour que la pression soit suffisante pour sortir des
robinets ou monter aux étages des autres quartiers. Si rien n’est fait
rapidement, la croissance démographique et l’amélioration du niveau de vie qui
font que le besoin en eau augmente de 30% chaque année, Dakar n’aurait plus
d’eau très vite. Certes, il y a les usines pour déssaliniser l’eau mais elles
ne suffisent pas à alimenter toute la population. Déjà certains villages de la
Petite côte sont autonomes au niveau de l’eau. C’est le cas de Fadiouth. Mais à
quel prix: l’eau y est pour tout dire potable et clair mais d’un goût salé qui
la rend presque imbuvable. Ainsi cette réhabilitation des vallées fossiles est
un immense espoir. En effet, il y a peine 2 siècles de cela, divers rivières ou
ruisseaux faisaient du Kayor ou du Ferlo une région certes pas forestière comme
la Casamance mais au moins comparable à la savane de la région de Tambacounda.
Tel est le cas de la vallée de Siné, de la vallée du Saloum, de la vallée du
Mboun, de la vallée du Lougguére ou de la vallée du Ferlo. Selon certains
historiens français et sénégalais, l’administration coloniale pour repousser
les ethnies hostiles et mieux contrôler le territoire aurait asséché ces
différents petits cours d’eau. Il n’en reste aujourd’hui que quelques traces
reprenant vie quelques jours par an durant la saison des pluies. L’ambitieux
projet du gouvernement financé par la Banque Mondiale consiste donc à redonner
vie à ces anciens cours d’eau par la construction de canaux et de forage pour
d’une part alimenter Dakar mais aussi permettre un aménagement du territoire
réparti dans des régions occupées aujourd’hui uniquement par les pasteurs
peulhs nomades qui à cause des ravages de leurs troupeaux contribuent à la
désertification du Nord du pays. Au mois d’avril 2000, à l’annonce de
l’accélération du projet «vallées fossiles» par le nouveau Président Wade, de
graves incidents ont opposé Mauritaniens et Sénégalais. En effet, les
Mauritaniens avancent le fait que le projet «vallées fossiles» au Sénégal
rendrait leur pays encore plus désertique et réduirait le flux du fleuve
Sénégal. Durant une semaine tous les ressortissants des deux pays sont rentrés
chez eux. Le conflit semble momentanément réglé.
Il pleut en
général très peu dans cette région du Sahel. Mais les différences entre les
différentes régions sont immenses. Entre Podor dans la région de Saint
Louis et Kabrousse en Casamance
le dégradé s’observe dans la végétation du plus en plus dense et verte. C’est
en fait le Sénégal qui fait la transition entre la zone sahélienne et la zone
tropicale humide. De deux mois au Nord, la saison des pluies passe à 6 mois
dans l’extrême sud. Les deux mois de pluies intenses se situe par contre
partout entre le 15 juillet et le 15 septembre. Mais hélas, les pluies sont
dans ces régions très capricieuses. Entre le retard des pluies (on a parfois dû
attendre le 15 août pour voir les premières grosses pluies à Dakar.
), et la quantité insuffisante d’eau tombée (qui peut varier du simple au
double d’une année sur l’autre), l’angoisse du monde rural s’accroît quand un
début juillet sec s’annonce. On comprend mieux la joie et le fête déclenchées
lors de la première pluie qui est toujours torrentielle.
Pluies en mm
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Jan
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Fév
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Mar
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Avr
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Mai
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Jui
|
Jui
|
Aoû
|
Sep
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Oct
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Nov
|
Déc
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St Louis
|
1
|
1
|
0
|
0
|
1
|
6
|
45
|
140
|
95
|
30
|
2
|
2
|
Dakar
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
12
|
85
|
250
|
170
|
40
|
5
|
5
|
Ziguinchor
|
0
|
1
|
0
|
0
|
10
|
130
|
350
|
520
|
360
|
150
|
8
|
2
|
Graphique ci-dessous : la
progression des pluies durant l’hivernage 1999. Notez les pluies denses (en
bleu foncé) dans la région du Cap Skirring en Basse Casamance et plus
généralement un arrosage permanent de l’extrême sud du pays. Regardez également
la 3ème décade d’août où sur une même latitude, l’Est du Sénégal est beaucoup
plus arrosé que l’Ouest. La grande zone bleu foncé en Guinée-Conakry de cette
3ème décade d’août correspond au massif du Fouta Djalon. Cliquez pour agrandir.
Voir
l’influence des pluies sur le couvert végétal durant la même période dans la
page agriculture
Voir la carte IRD au format PDF sur les relief et la pluviométrie au Sénégal
Voir la carte IRD au format PDF sur les relief et la pluviométrie au Sénégal
La plupart des frontières sont
invisibles en Afrique. C’est d’autant plus le cas au Sénégal qui n’a jamais été
en guerre contre ses voisins (exceptée la Guinée-Bissau mais ce n’était pas vraiment une guerre).
Sur les routes et les pistes principales la police et la douanes sont certes
présentes mais dans des bungalows de fortune. La ligne frontalière n’est donc
souvent représentée que par un panneau ou une barrière. Sachez en outre que les
autorités frontalières sénégalaises ne vous embêteront pas beaucoup. Le seul
endroit où vous risquez d’être contrôlé assez fréquemment est sur la route Ziguinchor-Bissau.
En effet, les indépendantistes casamançais effectuent de nombreux aller-retour
entre Ziguinchor et Bissau et c’est le bon moment pour les interpeller. En
dehors de ces axes principaux, de nombreux chemins et pistes forestières
franchissent la frontière sans aucun contrôle. C’est le cas par exemple entre
Brikama en Gambie et Diouloulou
en Casamance
en passant par le village gambien de Darsillameh. Vous effectuerez ainsi plus
de 12 kilomètres au Sénégal sans subir de contrôle de papiers (même arrivé à
Diouloulou il est rare d’être contrôlé ). Dans ces régions où tout contrôle
frontalier est inexistant, seuls les autochtones pourront vous dire si vous
êtes au Sénégal, en Gambie en Mauritanie, en Guinée, au Mali ou en
Guinée-Bissau. En réalité, la seule frontière définie est la frontière
sénégalo-mauritanienne constituée par le fleuve Sénégal. Ailleurs il n’est pas
rare de voir des villages partagés par une frontière ce qui ne gêne pas leurs
habitants qui ont souvent une double nationalité.
& Bibliographie
& L’alphabétisation
au Sénégal de Manfred Prinz
& L’évaluation des ressources exploitables par la pêche artisanale sénégalaise de Taib Diouf, Mariama Barry-Gérard, Alain Fonteneau
& Les barrages de la controverse : Le cas de la vallée du fleuve Sénégal
& Les changements démographiques au Sénégal de G. Pison K.H. Hill
& Structures familiales et fécondité en milieu urbain : cas du Sénégal de Nafissatou Diop
& Étude démographique dans la région du Sine-Saloum de J. Cantrelle
& L’évaluation des ressources exploitables par la pêche artisanale sénégalaise de Taib Diouf, Mariama Barry-Gérard, Alain Fonteneau
& Les barrages de la controverse : Le cas de la vallée du fleuve Sénégal
& Les changements démographiques au Sénégal de G. Pison K.H. Hill
& Structures familiales et fécondité en milieu urbain : cas du Sénégal de Nafissatou Diop
& Étude démographique dans la région du Sine-Saloum de J. Cantrelle
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