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[Dossier] - Zoom sur les Fleuves et Lacs du Sénégal

fleuves et lacs au sénégalsamecoutapontLe Sénégal possède un grand nombre d'écosystèmes différents ce, malgré sa modeste superficie. Trois (03) fleuves se jetant dans l'Atlantique y coulent. Le Sénégal, le Saloum, et la Casamance. On peut également citer le fleuve Gambie qui se jette dans l'océan dans le pays du même nom mais qui serpente une grande partie de son itinéraire au Sénégal.
Les gros affluents sont rares : la Falémé pour le Sénégal, le Siné et le Koula pour le Saloum, la Soungrougrou pour la Casamance, et le Niokolo Koba pour la Gambie. La chance de tous ces cours d'eau est qu'ils sont très peu ou pas pollués.
Néanmoins ils sont pauvres en espèces de poissons. Dans ce dossier, www.rts.sn vous plonge dans les secrets d'un voyage de découverte des Lacs et Fleuves du Sénégal. Top, c'est parti !


le lac Rose
Lac rose : Le lac Retba (ou lac Rose) est, avec l'île de Gorée, l'un des deux sites touristiques les plus visités à proximité de Dakar (35 km de distance).

Il doit son surnom à sa forte teneur en sel ; les algues microscopiques et les micro-organismes de son eau lui donnent une couleur rose. Selon l'heure et la lumière il passe par toutes les nuances du rose, jusqu'au mauve en fin d'après-midi.

Sa renommée lui vient aussi du rallye Paris-Dakar dont il constituait la dernière étape. D'une superficie actuelle de 3 km² (qui ne cesse de diminuer) et peu profond, le lac est entouré de dunes qui le séparent de l'océan Atlantique.

Sa couleur est due à un organisme microscopique à l'origine un pigment rouge. Le lac est situé sur le territoire du village de Sangalkam. L'eau est particulièrement salée : 380 grammes de sel par litre.

L'exploitation saline, faisant vivre plus de 2 000 personnes (sénégalais, guinéen et maliens), a commencé dans les années 1970.

Les hommes, dans l'eau jusqu'à la taille, cassent le sel déposé sur le fond avant de le ramasser et de remplir des pirogues (il y en a plus de 800) d'une capacité d'une tonne.

Les femmes débarquent les pirogues et entassent le sel sur les bords pour le sécher et le blanchir au soleil. Hommes et femmes s'enduisent le corps de beurre de karité afin de se protéger de la salinité corrosive.

Les 50 000 tonnes annuelles de sel sont destinées aux conserveries de poisson et à l'exportation vers les pays voisins.

En novembre 2005 un dossier a été déposé auprès de l'UNESCO en vue de son inscription sur la liste du patrimoine mondial. Autour du Lac Rose de nombreux campements et auberges accueillent les touristes.


Lac de Guiers

Le lac de Guiers : Moins connu que le lac Rose, c'est pourtant le plus grand lac du pays. C'est est un lac d'eau douce situé au nord du Sénégal, dans le haut-delta du fleuve Sénégal.
Non loin de la frontière avec la Mauritanie, à environ 10 km au sud-ouest de Richard-Toll, le plan d'eau s'inscrit dans un quadrilatère compris entre 15° 25' et 16° de longitude ouest et 15° 40' et 16° 25 de latitude nord.
Il occupe le centre d'une vaste dépression naturelle de 50 km de long. La longueur du lac lui-même est de 35 km, sa largeur de 8 km. Plat comme la plupart des lacs sahéliens, sa profondeur ne dépasse pas 2,5 m. La profondeur moyenne est de 1,3 m.
Le lac de Guiers est alimenté par le fleuve Sénégal auquel il est relié par la rivière canalisée de la Taouey, mais aussi par les eaux de pluie de la vallée du Ferlo.

Le fleuve Csamance : arrivée à Ziguinchor
Le fleuve Csamance : arrivée à Ziguinchor
Fleuve Casamance : Long de plus de 300 km, le fleuve Casamance est la source de vie de la région méridionale du Sénégal qui porte son nom.
Ses principaux affluents sont le Diouloulou, le bolong de Kamobeul et le Soungrougrou.

La région est envahie par les marigots, canaux et ruisseaux. Ce réseau hydrographique contribue à la richesse agricole de la région de Casamance.
Navigable jusqu'à Ziguinchor (principale ville de la région), le fleuve permit aux premiers colons portugais la pénétration de la région.
Cette navigabilité facilita la traite des esclaves depuis l'arrière-pays.

Le fleuve Gambie
Le fleuve Gambie
Fleuve Gambie : Le fleuve Gambie d'une longueur de 1 130 km (dont 500 km navigables) prend sa source dans le massif du Fouta-Djalon, en Guinée puis traverse le Sénégal et la Gambie. Au Sénégal, le fleuve traverse le parc national du Niokolo-Koba et les hippopotames n'y sont pas rares.

Il est source d'alimentation de nombreuses nombreuses mares constituant des points d'eaux pour la faune sauvage. Le fleuve rejoint l'Océan Atlantique à Banjul (capitale de la Gambie). La Gambie est un cours d'eau très irrégulier dont le débit moyen observé en fin de saison des pluies (septembre) est 90 fois supérieur à celui de la fin de la période sèche (juin).


Le fleuve Saloum
Le fleuve Saloum
Fleuve Saloum : Le fleuve Saloum, long de 250 km, s'écoule au Sénégal dans la région du Sine-Saloum et traverse notablement la ville de Kaolack. Dans la partie nord du delta du Saloum, les bras du fleuve rencontrent la mer en pénétrant la mangrove qui permet à de nombreuses espèces de poissons de s'y reproduire.

La navigation, principalement par pirogue, y est très risquée à cause de l'ensablement.
De par la richesse de sa faune et de sa flore, le delta du Saloum est une réserve de biosphère (UNESCO) de toute beauté.

Le delta compte plus de deux mille bras de fleuve d'eau saumâtre (les 'bolongs') qui sont soumis aux marées océaniques.
La faune locale comprend : huîtres, crevettes, crabes violonistes, singes, phacochères, crocodiles, hérons goliath, martins-pêcheurs, pélicans, flamants roses, aigles pêcheurs et jabirus.

Les bords du fleuve Sénégal, près de Dagana
Les bords du fleuve Sénégal, près de Dagana
Fleuve Sénégal : Le fleuve Sénégal, d'une longueur de 1 700 km, né de la rivière Bafing qui prend sa source dans la Fouta Djalon (Guinée) et de la rivière Bakoy.

Il a toujours été l'axe de communication principal avec l'empire du Mali.
Il descend par une série de chutes jusqu'à Kayes (Mali) où il n'est plus qu'à 26 mètres au dessus du niveau de l'océan.

Dans la partie inférieure de son cours, en temps de crue, il forme sur ses rives des lacs qui lui rendront ses eaux en saison sèche.

Il est navigable en tout temps jusqu'à Podor, et, pendant la période des hautes eaux, de juin à septembre, jusqu'à Kayes.
Son estuaire est gêné par un mince cordon littoral : la Langue de Barbarie.

Le « Fleuve » est le point de rencontre des populations du désert de Mauritanie.
La région du Fleuve a également servi de zone d'expérimentation de techniques agricoles originales.
On peut encore voir à Richard Toll la « folie » du baron Roger (gouverneur au début du XIXème siècle), au milieu des restes d'un jardin d'essai.
De nos jours, la coopération internationale apporte une assistance technique aux cultures (riz, canne à sucre, etc...).

avec JB - www.rts.sn

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