Le Pudc à Kédougou et Bakel : Le Génie militaire réalise 11 forages en 52 jours
L’eau
coule désormais, à flot, dans plusieurs villages de la région de
Kédougou. Notamment à Diakhaba qui a étanché sa soif. Grâce au Génie
militaire qui est engagé dans l’exécution du Programme d’urgence de
développement communautaire (Pudc), dans le volet construction de
forage, ces zones disposent maintenant de l’eau potable.
L’image attire la curiosité de tout Diakhaba, un village situé à 28 km de Kédougou, sur la route de Saraya. Comme s’ils se sont donné le code, une grande partie de la population a pris d’assaut un coin perdu du village où, pour la première fois, les villageois voient l’eau couler à flot. C’est presque un plaisir pour ces hommes et femmes qui recueillent le liquide précieux dans le creux de la main et la boivent goulument.
L’un d’entre eux puise l’eau avec un pot et le distribue aux nombreuses mains qui en demandent. Voir autant d’eau dans le village était presque inimaginable dans un passé très récent. Car Diakhaba a toujours été confronté à un terrible manque d’eau qui a fini de faire partie du quotidien des villageois. Les nombreux kilomètres à parcourir à la recherche du liquide précieux sont désormais un vieux souvenir.
Grâce au Génie militaire, ce village de Diakhanké a vu sortir de terre un forage d’un débit de 10 m3, réalisé dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc). Et visiblement, la nouvelle infrastructure ne fait que des heureux ici. « Nous ne pouvons que remercier l’Etat qui a pensé à soulager nos souffrances en mettant à notre disposition cette eau.
Au-delà de toute la population, c’est surtout les femmes de Diakhaba qui vont en tirer le plus grand bénéfice », réagit Boundo Diakité, la matrone du poste de santé.
Pour Diouma Sidibé, un jeune du village, l’eau constituait la principale doléance de Diakhaba, car même s’il y a des puits dans plusieurs concessions, le liquide précieux n’y est pas disponible à cause de la profondeur de la nappe. Compte tenu de la surface rocheuse de la localité, il fallait mobiliser les gros moyens pour capter le forage dans les fractures. Et dans ce cadre, le Génie militaire a mis toute son énergie pour sortir l’eau.
Selon le capitaine Ndiaye, en charge des travaux dans le site de Diakhaba, le Génie a mobilisé une cinquantaine de troupes déployées dans les trois sites que sont Matekossi, Habibou et ici à Diakhaba. Pas moins de 14 véhicules sont déployés par l’armée dans la région. Il peut arriver que ces véhicules tout-terrain s’embourbent plusieurs jours durant, à cause de la difficulté d’accès de certains sites.
Seulement, en 52 jours de présence dans la zone orientale, l’armée a réalisé, au total 11 forages, dont cinq à Bakel et six à Kédougou. Des résultats vus comme une performance par le directeur national du Pudc, Cheikh Diop qui est venu avec les experts du Pnud superviser les travaux de construction de ces forages.
Le Génie militaire ne souhaite pas être cantonné uniquement dans la construction de forages pour l’exécution du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc). Le colonel Baba Diagana l’a d’ailleurs rappelé au directeur national du Pudc, Cheikh Diop, lors de la visite de supervision de ce dernier à Kédougou. « Le Génie est un instrument de l’Etat, c’est lui qui nous paie des salaires.
Le directeur national du Pudc dit avoir pris bonne note de ce vœu de l’armée. Une réflexion est d’ailleurs engagée au Pudc pour voir comment impliquer davantage le Génie militaire dans les travaux du Pudc. A l’heure actuelle, le Génie a signé une convention avec le Pudc pour la réalisation d’une soixantaine de forages dans la zone orientale du pays.
L’image attire la curiosité de tout Diakhaba, un village situé à 28 km de Kédougou, sur la route de Saraya. Comme s’ils se sont donné le code, une grande partie de la population a pris d’assaut un coin perdu du village où, pour la première fois, les villageois voient l’eau couler à flot. C’est presque un plaisir pour ces hommes et femmes qui recueillent le liquide précieux dans le creux de la main et la boivent goulument.
L’un d’entre eux puise l’eau avec un pot et le distribue aux nombreuses mains qui en demandent. Voir autant d’eau dans le village était presque inimaginable dans un passé très récent. Car Diakhaba a toujours été confronté à un terrible manque d’eau qui a fini de faire partie du quotidien des villageois. Les nombreux kilomètres à parcourir à la recherche du liquide précieux sont désormais un vieux souvenir.
Grâce au Génie militaire, ce village de Diakhanké a vu sortir de terre un forage d’un débit de 10 m3, réalisé dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc). Et visiblement, la nouvelle infrastructure ne fait que des heureux ici. « Nous ne pouvons que remercier l’Etat qui a pensé à soulager nos souffrances en mettant à notre disposition cette eau.
Au-delà de toute la population, c’est surtout les femmes de Diakhaba qui vont en tirer le plus grand bénéfice », réagit Boundo Diakité, la matrone du poste de santé.
Pour Diouma Sidibé, un jeune du village, l’eau constituait la principale doléance de Diakhaba, car même s’il y a des puits dans plusieurs concessions, le liquide précieux n’y est pas disponible à cause de la profondeur de la nappe. Compte tenu de la surface rocheuse de la localité, il fallait mobiliser les gros moyens pour capter le forage dans les fractures. Et dans ce cadre, le Génie militaire a mis toute son énergie pour sortir l’eau.
Selon le capitaine Ndiaye, en charge des travaux dans le site de Diakhaba, le Génie a mobilisé une cinquantaine de troupes déployées dans les trois sites que sont Matekossi, Habibou et ici à Diakhaba. Pas moins de 14 véhicules sont déployés par l’armée dans la région. Il peut arriver que ces véhicules tout-terrain s’embourbent plusieurs jours durant, à cause de la difficulté d’accès de certains sites.
Le concept Armée-nation se matérialise
Seulement, en 52 jours de présence dans la zone orientale, l’armée a réalisé, au total 11 forages, dont cinq à Bakel et six à Kédougou. Des résultats vus comme une performance par le directeur national du Pudc, Cheikh Diop qui est venu avec les experts du Pnud superviser les travaux de construction de ces forages.
« C’était un engagement du président Macky
Sall et, aujourd’hui, au regard de tout le travail que le Génie a
effectué sur le terrain, les doléances des populations sont en train
d’être satisfaites », se réjouit M. Diop. Selon lui, pas moins de 60
sites sont répertoriés dans la zone pour construire des forages. L’armée
est chargée des travaux de l’ensemble des forages.
Le colonel Baba
Diagana, directeur du Génie militaire, venu expressément de Dakar, est
satisfait de l’implication des forces de défense dans le Pudc. « Ce
programme entre dans le volet Armée-nation et c’est vraiment un plaisir
pour nous de réaliser ces forages au profit des populations. Malgré les
intempéries notées dans la région, l’engagement des troupes est
inébranlable », renseigne le colonel Diagana.
Ce concept d’Armée-nation
se traduit également par ce travail que le Génie effectue sur le terrain
avec des civils. Le forage de Diakhaba sera relié à un château d’eau de
50 m3 qui va fonctionner à l’énergie solaire, selon l’hydraulicien Same
Diouf, consultant du Pnud.
Par la suite, les raccordements seront
effectués dans le village avec l’installation de quatre bornes
fontaines. Ces lendemains prometteurs pour Diakhaba mettront fin au
spectacle qui a cours dans ce village depuis l’apparition du forage.
L’Armée souhaite une plus grande implication dans le Pudc
Le Génie militaire ne souhaite pas être cantonné uniquement dans la construction de forages pour l’exécution du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc). Le colonel Baba Diagana l’a d’ailleurs rappelé au directeur national du Pudc, Cheikh Diop, lors de la visite de supervision de ce dernier à Kédougou. « Le Génie est un instrument de l’Etat, c’est lui qui nous paie des salaires.
Et en dehors
des forages, nous avons le matériel et les hommes pour réaliser les
pistes et même aménager des périmètres irrigués. Moi-même, j’ai aménagé
plusieurs centaines d’hectares dans le Fouta et dans la zone du Walo », a
souligné le directeur du Génie militaire.
Ainsi, l’armée souhaite une
plus grande implication dans le Pudc et dans les autres programmes comme
l’autosuffisance en riz en 2017, où elle peut faire montre de son
expérience et de ses compétences.
Le directeur national du Pudc dit avoir pris bonne note de ce vœu de l’armée. Une réflexion est d’ailleurs engagée au Pudc pour voir comment impliquer davantage le Génie militaire dans les travaux du Pudc. A l’heure actuelle, le Génie a signé une convention avec le Pudc pour la réalisation d’une soixantaine de forages dans la zone orientale du pays.
avec lesoleil.sn
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