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Un étudiant sur quatre fume du cannabis


L’enquête santé de la mutuelle étudiante Smerep relève les comportements à risque des étudiants, notamment avec le tabac et les substances psycho-actives. Les résultats sont alarmants.

Les étudiants fument beaucoup, et pas que des cigarettes. Les résultats de la dernière enquête Santé de la mutuelle étudiante Smerep, menée par l’institut Harris Interactive auprès de 1200 étudiants de toute la France dont 700 d’Ile-de-France, montrent que les étudiants français sont très portés sur la cigarette et la consommation de cannabis. Pour le tabac, «36% des étudiants sont des fumeurs ou ex fumeurs, dont 28% quotidiens ou occasionnels». Et ils sont «environ un sur quatre» à fumer quotidiennement ou occasionnellement du cannabis.

Ce constat alarmant confirme les résultats obtenus par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), qui indiquait en avril dernier qu’à 17 ans, 47,8% des adolescents français ont déjà expérimenté le cannabis et 68,4% le tabac. La Smerep note quand à elle que «21% des 16-20 ans ont déjà consommé du cannabis». La substance figure en 3e position du «top 3 des produits psycho-actifs consommés», après la caféine et les compléments vitaminiques.

Plus de 50% des consommateurs fument pour «oublier leurs problèmes»

Dans l’étude de la Smerep, les étudiants français expliquent leur consommation. Plus de 60% des étudiants qui fument du cannabis en consomment pour «décompresser ou déstresser». Dans ce questionnaire à réponses multiples, on trouve des résultats qui se rangent dans le même registre. En effet, plus de 50% d’entre eux expliquent fumer du cannabis pour «oublier leurs problèmes». Enfin, plus inquiétant encore, le mimétisme serait à l’origine de nombreuses consommations, puisque plus de 50% des fumeurs répondent qu’ils le font pour «faire comme les autres».
Pour le tabac, l’étude Santé de la Smerep montre que les campagnes de prévention ont peu d’effets sur le public étudiant. Selon les résultats obtenus, les étudiants «ne considèrent pas» les nombreuses incitations à l’arrêt du tabac, comme la hausse des prix ou les campagnes sur ses méfaits, «comme un facteur déterminant pour arrêter de fumer». Ils sont également de moins en moins nombreux à se tourner vers la cigarette électronique. Alors qu’ils étaient 27% à la considérer comme «mieux que le tabac» dans la précédente enquête, ils ne sont plus que 16% cette année. Contrairement à la cigarette habituelle et au cannabis, l’effet de mode est passé pour la cigarette électronique.

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avec lefigaro.fr

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