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Le difficile équilibre entre médecine de ville et hôpital

Alors que les Français plébiscitent très largement le recours à l'hôpital, les médecins estiment que cela doit rester l'exception, y compris pour les pathologies chroniques.

À l'heure où le projet de loi santé vise à les orienter davantage vers la médecine de ville, les Français réaffirment leur attachement à l'hôpital. Le dernier baromètre Odoxa, réalisé pour Le Figaro en partenariat avec France Inter et la chaire santé de Science Po, montre que le grand public lui assigne un rôle de premier plan dans le parcours de soins. Ils sont 59 % à souhaiter que le système hospitalier propose une prise en charge complète des patients souffrant de pathologies chroniques, même lorsque ce suivi peut être assuré par un médecin traitant. Une attente à contre-courant des efforts déployés ces dernières années pour limiter au maximum le recours à la médecine hospitalière.


Le sondage dévoilé ce lundi, commandé par Orange et MNH, souligne plus généralement la relation de confiance qu'entretiennent les patients avec leur système de soins: 89 % d'entre eux se déclarent satisfaits de la manière dont l'hôpital les a pris en charge, avant et après leur visite. Tel qu'il existe actuellement, le parcours de soins est apprécié par 69 % des personnes interrogées. Ce jugement positif est plus marqué encore chez les ouvriers (75 %) et les malades hospitalisés au cours des trois dernières années (72 %). «Les Français ont le choix entre consulter un médecin généraliste et un spécialiste, voire se rendre directement aux urgences. C'est peut-être cette liberté qu'ils apprécient», analyse le Dr Jean-François Thébaut, cardiologue et membre du collège de la Haute Autorité de santé.

avec lefigaro.fr

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