Affaire prostitution de mineure au Pays-Bas: 16 ans, relations sexuelles avec 30 hommes pour que son petit ami joue au casino
Une sombre affaire de prostitution de mineure
secoue Valkenburg, une petite ville des Pays-Bas. Une adolescente,
encouragée par son petit ami accro au jeu, s'y est prostituée avec des
dizaines d'hommes dans un petit hĂ´tel.
L'enquĂŞte de l'affaire de moeurs de Valkenburg prend de l'ampleur. Le
ministère public de Maastricht a décidé de poursuivre au moins 29
suspects pour avoir eu des relations sexuelles tarifées avec une mineure
de seize ans. Mais le nombre d'inculpés pourrait être bien plus élevé
lors du procès, vu que ce ne sont pas moins de 61 hommes qui sont visés
par l'enquête. Trois suspects résident par ailleurs à l'étranger, ce qui
complique leur interpellation.
61 suspects au bas mot, 29 passages aux aveux
Tous ont en tout cas, au cours de l'année écoulée, eu des rapports sexuels avec une jeune fille dans un hôtel de la petite ville de Valkenburg. La question de la contrainte dans cette affaire est floue. Les médias hollandais ont d'abord affirmé qu'elle était obligée de se prostituer pour Armin A., son petit ami qui récoltait ensuite l'argent afin de miser au casino. L'enquête n'a pu établir cette prévention de contrainte sur la mineure. La jeune fille n'aurait néanmoins personnellement perçu que 3.000 euros de ses ébats qui, forcés, ou non, restent illégaux.
L'affaire est grave et sera jugée rapidement, affirme le porte-parole du ministère public. "Le cas des 29 accusés actuels seront traités entre le 8 et le 18 juillet 2015 par le tribunal du Limbourg", a-t-il annoncé hier. Dans cette affaire, les analyses ADN sont déterminantes. L'empreinte génétique de presque tous les suspects a d'abord été prélevée et comparée au liquide séminal prélevé sur la jeune adolescente et sur des préservatifs de sa chambre. Seuls trois suspects de nationalité étrangère ont échappé au test ADN. Vingt-trois prévenus ont par contre déjà reconnu les faits.
Vague de suicides parmi les prévenus
La police avait découvert cette affaire colossale en menant une perquisition à l'hôtel Botterweck de Valkenburg (Limbourg néerlandais). À leur plus grande surprise, les inspecteurs ont découverts plusieurs dizaines de noms de clients dans le répertoire téléphonique d'Armin A. ainsi qu'un grand nombre de préservatifs usagés dans la chambre qu'il avait louée pour sa jeune partenaire.
Le retentissement médiatique d'une telle affaire mêlant la vie sexuelle d'une mineure à celle de plus de 60 hommes a mené à plusieurs suicides au cours des longs mois d'enquête. Parmi les quatre premiers inculpés, seul un est toujours en vie, les autres n'ayant pas pu continuer à vivre face aux faits qui leur étaient publiquement reprochés.
Libération du petit ami
La défense d'Armin A., 21 ans, a réussi à écarter la prévention de prostitution forcée. Sa relation avec la jeune fille de 16 ans pose néanmoins question, d'autant qu'il est désormais établi qu'il la mettait lui-même en contact avec ses clients, se rendait à l'hôtel lors des faits et centralisait l'argent gagné par la mineure pour assouvir son besoin de jouer.
Mais la justice n'a aucune preuve de coercition, apparaît-il désormais. Une absence d'éléments qui plaide en la faveur de la libération de ce petit ami peu scrupuleux. Ses avocats sont intraitables: la place d'Armin A. n'est pas en prison, d'autant que l'enquête a désormais également écarté une autre accusation: le petit-ami de la jeune prostituée n'assistait finalement pas aux ébats, contrairement à ce qui avait été précédemment annoncé. La seule prévention qui demeure donc est la plainte pour avoir "facilité" les rapports avec les clients de l'adolescente, ce qui est punissable mais ne justifie pas qu'il reste en cellule.
Autorité parentale maintenue
Les parents de la jeune fille ne seront pas non plus destitués de leur autorité parentale, a annoncé le ministère public. Des perquisitions au domicile familial auraient confirmé que les parents étaient étrangers aux pratiques de leur fille et n'en avaient pas connaissance. L'enquête suit toujours son cours.
avec ANP
61 suspects au bas mot, 29 passages aux aveux
Tous ont en tout cas, au cours de l'année écoulée, eu des rapports sexuels avec une jeune fille dans un hôtel de la petite ville de Valkenburg. La question de la contrainte dans cette affaire est floue. Les médias hollandais ont d'abord affirmé qu'elle était obligée de se prostituer pour Armin A., son petit ami qui récoltait ensuite l'argent afin de miser au casino. L'enquête n'a pu établir cette prévention de contrainte sur la mineure. La jeune fille n'aurait néanmoins personnellement perçu que 3.000 euros de ses ébats qui, forcés, ou non, restent illégaux.
L'affaire est grave et sera jugée rapidement, affirme le porte-parole du ministère public. "Le cas des 29 accusés actuels seront traités entre le 8 et le 18 juillet 2015 par le tribunal du Limbourg", a-t-il annoncé hier. Dans cette affaire, les analyses ADN sont déterminantes. L'empreinte génétique de presque tous les suspects a d'abord été prélevée et comparée au liquide séminal prélevé sur la jeune adolescente et sur des préservatifs de sa chambre. Seuls trois suspects de nationalité étrangère ont échappé au test ADN. Vingt-trois prévenus ont par contre déjà reconnu les faits.
Vague de suicides parmi les prévenus
La police avait découvert cette affaire colossale en menant une perquisition à l'hôtel Botterweck de Valkenburg (Limbourg néerlandais). À leur plus grande surprise, les inspecteurs ont découverts plusieurs dizaines de noms de clients dans le répertoire téléphonique d'Armin A. ainsi qu'un grand nombre de préservatifs usagés dans la chambre qu'il avait louée pour sa jeune partenaire.
Le retentissement médiatique d'une telle affaire mêlant la vie sexuelle d'une mineure à celle de plus de 60 hommes a mené à plusieurs suicides au cours des longs mois d'enquête. Parmi les quatre premiers inculpés, seul un est toujours en vie, les autres n'ayant pas pu continuer à vivre face aux faits qui leur étaient publiquement reprochés.
Libération du petit ami
La défense d'Armin A., 21 ans, a réussi à écarter la prévention de prostitution forcée. Sa relation avec la jeune fille de 16 ans pose néanmoins question, d'autant qu'il est désormais établi qu'il la mettait lui-même en contact avec ses clients, se rendait à l'hôtel lors des faits et centralisait l'argent gagné par la mineure pour assouvir son besoin de jouer.
Mais la justice n'a aucune preuve de coercition, apparaît-il désormais. Une absence d'éléments qui plaide en la faveur de la libération de ce petit ami peu scrupuleux. Ses avocats sont intraitables: la place d'Armin A. n'est pas en prison, d'autant que l'enquête a désormais également écarté une autre accusation: le petit-ami de la jeune prostituée n'assistait finalement pas aux ébats, contrairement à ce qui avait été précédemment annoncé. La seule prévention qui demeure donc est la plainte pour avoir "facilité" les rapports avec les clients de l'adolescente, ce qui est punissable mais ne justifie pas qu'il reste en cellule.
Autorité parentale maintenue
Les parents de la jeune fille ne seront pas non plus destitués de leur autorité parentale, a annoncé le ministère public. Des perquisitions au domicile familial auraient confirmé que les parents étaient étrangers aux pratiques de leur fille et n'en avaient pas connaissance. L'enquête suit toujours son cours.
avec ANP
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