Un tiers des jeunes pensent que les réseaux sociaux influencent leur vote
Une étude Ipsos avec
le prestigieux King’s College de Londres montre qu’en Grande-Bretagne, 34% des
18-34 ans pensent que les réseaux sociaux peuvent influencer leurs votes,
devant les journaux et les meeting des partis. L’importance qu’ils leurs
accordent dans le débat montre le rôle nouveau des réseaux sociaux en politique.
Les réseaux sociaux participent à la construction de l’opinion
politique des jeunes. En Grande-Bretagne, une récente étude Ipsos en
partenariat avec le King’s College, menée sur un échantillon
représentatif de la population britannique, montre que les jeunes pensent que
le débat politique se déroulant sur les réseaux sociaux est plus susceptible
d’influencer leur vote que les journaux, les meeting politiques, les tracts ou
les sondages. Seuls les débats télévisés restent plus influents sur leur
opinion. Sur la population dans son ensemble, les réseaux sociaux
n’apparaissent qu’en quatrième position.
L’étude montre également l’ambivalence
des sentiments des électeurs face aux réseaux sociaux. Une très large majorité
des jeunes Britanniques leur accorde une opinion positive, notamment en terme
de démocratisation du débat, comme l’explique le journal anglais The Guardian .Près de 90% d’entre eux pensent
que les réseaux sociaux «donne une voix à des personnes qui ne prennent pas
part d’habitude au débat politique», contre seulement 56% des personnes âgées
de plus de 55 ans. Et une large majorité de ces jeunes (60%) pensent que les
nouveaux vecteurs médiatiques que sont devenus Facebook et Twitter rapprochent les électeurs des
responsables politiques et des partis.
Les 18-34 ans font plus confiance aux réseaux sociaux
En revanche, les réseaux sociaux sont
accusés par une majorité de l’ensemble des personnes interrogées d’exacerber
les divisions et de rendre le débat politique plus superficiel qu’auparavant.
La population dans son ensemble reste très méfiante vis-à vis des réseaux
sociaux et des informations qui y circulent. Seuls 19% des britanniques font
plus confiance à une information reçue via les réseaux sociaux que dans un
journal. Encore une fois les jeunes se distinguent: ils sont 32% à faire
confiance aux informations relayées sur Twitter et Facebook.
Cette nouvelle étude vient confirmer
l’importance que prennent les réseaux sociaux dans la vie politique, et
particulièrement sur l’engagement et la construction de l’opinion chez les
jeunes. En avril 2013, une étude du Pew Center révélait que les jeunes
Américains sont beaucoup plus actifs politiquement sur les réseaux sociaux que dans la vie «réelle».
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