Coulisses du mannequinat , un métier à controverses
Mannequinat ou la honte du siècle des hommes et des femmes. La rédaction de Kafunel.com divulgue les secrets cachés de la profession de mannequinat. C’est révéler un secret de polichinelle que de dire que le mannequinat n’a pas bonne presse, notamment au Sénégal. Milieu ô combien stigmatisé !
Si nombre de filles sont les proies d’adeptes de sensations fortes, pour ne pas dire d’inconditionnels de vices – lesquels les harcellent constamment – ils sont légion, ces mannequins (tous sexes confondus) qui s’adonnent, tout simplement, à la prostitution, ou se livrent à la consommation de produits prohibés, comme la drogue. Ce, sous le couvert du mannequinat.
Dans le subconscient des gens, ce milieu est synonyme de sexe, drogue, prostitution, entre autres…
A l’instar des autres pays, particulièrement de l’Hexagone, nombre de filles, souvent à la fleur de l’âge, ne cessent de céder (naïvement) aux attraits ensorcelants du mannequinat. Au banc des accusés, la presse qui fait, constamment, miroiter une image à tout le moins flatteuse du métier de mannequin.
«Souvent, ce sont vos confrères qui font des promesses mirobolantes aux filles. Je veux nommer ces innocentes, qui gobent ces images qu’on leur montre avec des top-modèles menant une vie de pacha», fait savoir cet adepte de la jet-set, qui en sait un bout, pour avoir arpenté les planches des années durant. Cependant, être mannequin rime-t-il nécessairement avec «reine des podiums» ?
La réalité n’est pas souvent si glamour, mais plutôt injuste. Pour ainsi dire que les postulantes font légion. En effet, il nous revient qu’elles se bousculent comme pas possible dans les agences, juste pour se faire enrôler en dépit du fait que ce milieu n’a pas, mais pas du tout alors, bonne presse.
Aussi, apprenons-nous du mannequin Khadija Diallo que «la solitude est fréquente face aux difficultés du métier. Les journées sont lourdes et les castings sont fastidieux pour aspirer à un lancement de carrière».
Selon notre interlocutrice, «les débuts sont difficiles et, bien souvent, les premières véritables rémunérations (celles qui permettent de vivre un minimum de cette activité), n’arrivent pas avant une période de 6 mois à 1 an en moyenne. Il faut savoir que le mannequinat est un véritable métier qui requiert énormément de préparation (création du book, castings, essayages, répétitions…) pour un show souvent de courte durée. Oubliez donc la vie mondaine, si vous aspirez à ce métier, car devenir mannequin, c’est surtout être véritablement déterminé(e) à adopter une attitude dynamique et être combative au travail».
Cependant, les activités liées à la recherche de mannequins, c’est-à-dire de «perles rares», sont en pleine expansion sous nos latitudes. En effet, de nombreuses agences de recrutement de mannequins, «peu scrupuleuses» (souvent dépourvues de légalité), ont pignon sur rue. De ce fait, les risques d’arnaque se décuplent.
A titre illustratif, ces agences fictives diffusent souvent des annonces alléchantes dans la presse ou par le canal de l’affichage public, dans le seul but de gruger les candidats au mannequinat, en leur faisant miroiter de fausses promesses sur leurs capacités de recrutement ou de mise en relation avec des professionnels.
Il nous revient que «souvent, leurs pièces maîtresses, c’est-à-dire ceux qui drivent ces agences ou organisent ces castings sont en réalité d’habiles commerciaux vantant les mérites d’un accès payant à leurs services par de faux magazines et sites internet de pacotille. Ils abusent de la crédulité de candidats (qui souvent n’ont pas le profil pour réussir)».
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