Sommeil et vieillissement : quels liens ?
Performances physiques diminuées, souffle réduit, difficultés
à accommoder la vision de près … Si nous acceptons « naturellement » de voir
nos capacités physiques amenuisées avec le temps, il nous est souvent plus
difficile de comprendre que le vieillissement agit sur le sommeil.
Nous ne dormons pas en effet de la même manière à 20 ans, qu’à 60. En cause
notamment, un changement hormonal qui bouleverse notre horloge biologique.
Pour dormir, nous disposons d’une hormone
sécrétée dans le cerveau,
la mélatonine.
Une hormone célèbre et dont on parle beaucoup… sans la connaître toujours très
bien. Ce que l’on sait pourtant, c’est qu’elle joue un rôle essentiel dans la
régulation de notre horloge
interne. Sécrétée lorsque vient l’obscurité, la mélatonine est l’un des
métronomes de notre organisme. C’est elle qui nous annonce « l’heure du coucher
». Or
passé 55 ans, sa sécrétion
diminue et partant, l’ensemble de la mécanique du sommeil
se détraque…
D’autres facteurs peuvent bien sûr perturber le sommeil. Le stress,
mais également des pathologies
liées à l’âge comme les douleurs articulaires et surtout la gêne respiratoire,
qui peut entraîner des réveils nocturnes
fréquents. Sous oublier peut-être, le sentiment de voir le temps qui passe…
Mais la mélatonine, elle, est au centre de ce grand chambardement qui peuple
nos nuits.
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