Elumelu encourage le Congrés des Etats Unis à considérer l'adoption de la loi "ELECTRIFY AFRICA" (Electrifier l'Afrique)
Washington D.C. Le
Janvier 28, 2016 : M. Tony Elumelu, le Président de Heirs Holdings , Promoteur
de la Fondation Tony Elumelu et Président de UBA –United Bank for Africa- a fait appel au Congrès des Etats-Unis pour l’adoption de « la Loi Électrifier l’Afrique », soutenant que cette loi apportera beaucoup de
changements en Afrique.
« Quand
vous partez d’ici, appelez vos Représentant ainsi que les dirigeants de la Chambre, et demandez leur
d’adopter le projet de loi » a
exhorté Elumelu a un auditoire rempli.
Le projet de loi va servir à maintenir et développer l’initiative Power
Africa du President Obama, en codifiant l’accès à l’électricité comme l’une des
priorités des Etats Unis en matière de politique étrangère pour l’Afrique. Il a
déjà été adopté par le Sénat américain et sera prochainement soumis au vote aa
la Chambre des Représentants des Etats-Unis la semaine prochaine.
S’exprimant à l’hôtel Marriott de Washington D.C, au
« Sommet Power Africa », le Jeudi 28 janvier 2016, M. Elumelu
a loué les efforts du Président Obama qui
a mobilisé le secteur privé pour investir 43 milliards de dollar dans le
secteur de l’Energie en Afrique à travers l’initiative « Power Africa ».
Selon M. Elumelu, l’Afrique doit surmonter le défi énergétique si elle
aspire à devenir une
puissance industrielle au vingt-et-unième siècle, relevant que « les coupures d’électricité doivent être assimilées à des exactions. Le genre d’exactions qui réveille l’activiste
en chacun de nous».
Heirs Holding, entreprise d’investissement privée de Tony ELUMELU, a promis, à travers la société Transcorps Power, la somme de $2.5 milliards pour la fourniture de 2.000 mégawatts
d’électricité dans le cadre de l’initiative Power Africa. Actuellement
Transcorps Power produit environ de 19% des besoins énergétiques du Nigeria
avec le but d’augmenter la capacitéà 25% dans un futur proche.
« L’énergie
touche et a un impact sur la prestation
des soins de santé, la création d’emplois,
l’éducation, l’industrie alimentaire, la sécurité, la communication et tous les autres secteurs de
l’économie. C’est inadmissible que 600 million d’Africains n’aient pas d’accès à
l’énergie au 21ème siècle » dit Elumelu .
L’appel à Washington DC, suit la lettre commune adressée au Congrès des
Etats-Unis, et cosignée par M. Elumelu
et le President du Groupe Dangote, M. Aliko Dangote, au nom du Groupe Des
Dirigeants Africains du secteur de l’Energie (African Energy Leaders Group-AELG),
qu’ils ont cofondé avec d’autres leaders
en janvier 2015. La lettre a aussi exhorté les membres de la Chambre des Représentants
Américains à agir rapidement et à adopter cette mesure législative essentielle
pour renforcer les efforts des Etats-Unis pour aider les Africains d’avoir l’accès à l’électricité.
Poursuivant ses efforts de sensibilisation en faveur de l’Afrique, Elumelu s’est également exprimé le même jour devant la
Commission Commerciale Internationale Américaine sur le sujet de « L’avenir
de la Relation Américano-africaine dans le secteur du commerce et de
l’Investissement ». Présidé par l’Ambassadeur Michael Froman, le
Représentant des Etats-Unis pour les questions commerciales, l’audition
s’inscrit dans les efforts déployés par le gouvernement américain afin de poser
des bases solides pour les prochaines phases de son partenariat économique avec
l’Afrique.
En tant que chef d’entreprise et leader
éclairé, M. Tony Elumelu était invité à partager ses idées au sujet de l’évolution
des relations commerciales et
financières Américano-africaine et ce, au-delà
de l’accès préférentiel des produits africains
au marché américain - dans le cadre de l’AGOA-
en incluant des accords de
libre-échange et des traités d’investissements.
Prenant la parole à l’audition, M. Tony
Elumelu a déclaré que l’Afrique n’a pas besoin d’un autre accord commercial ou d’un programme
préférentiel et a fait un appel pour la mise en place d’un nouveau paradigme dans
les relations commerciales et d’investissement avec l’Afrique. Il a déclaré que
« C’est le moment d’évoluer au-delà des échanges déséquilibrés des
matières premières bon marché pour des produits finis chers, qui défavorisent l’Afrique, vers des échanges qui assurent le transfert de technologies et
le développement économique durable, générant des retours économiques énormes pour
des investisseurs et créant de nouveaux emplois pour les deux parties ».
Il a suggéré trois approches pour
réaliser ces objectifs : l’application des principes de l’Africapitalisme ;
Il faut se concentrer sur l’identification et l’activation des chaines de
valeurs spécifiques ainsi que sur la promotion de l’esprit d’entreprise.
« L’Africapitalisme peut aider à former
le nouveau paradigme commercial parce que les gouvernements, les donateurs et
le secteur privé travaillent ensemble avec ‘un objectif commun’ dans le but d’assurer la création des
programmes nationaux et des politiques de soutien dans les secteurs spécifiques
avec des objectifs liés, afin que le secteur privé puisse intervenir avec le
capital et le savoir-faire nécessaire à
la réalisation de ces objectifs, que ce soit à travers la production de
tonnes de céréales, de mégawatts d’électricité produits ou de parcs industriels
crées » a-t-il déclaré .
A part M. Elumelu, les témoignages
de M. Donald Kaberuka, l’ancien Président
de la Banque Africaine de Développement, de M. Jim Kolbe, Président de JTK
Consulting, de M. Tom Hart, Administrateur One Campaign et de M. Scott Eisner, Président de la Chambre de
Commerce des États-Unis ont aussi été recueillis. D’autres participants, parmi
lesquels le Sénateur Johnny Isakson, qui a déclaré que l’AGOA est un principe gagnant-gagnant
pour les Etats-Unis et l’Afrique, divulguant qu’un marché Sud-Africain a été
ouvert pour produits les avicoles avec son
état d’origine la Géorgie et ainsi que
le Delaware.
En
affirmant au cours de l’audition que « L’Afrique
à autant besoin des Etats-Unis, que les Etats-Unis ont besoin de
l’Afrique », Froman a fait remarquer que les prochaines décennies seront très importantes
pour l’économie mondiale du fait de l’augmentation des consommateurs africains.
Pour façonner la prochaine loi liée aux relations avec l’Afrique, il a déclaré
que le Bureau du Représentant des Etats Unis pour les questions commerciales
discute avec ses partenaires africains, de l’industrie et la société civile, le
milieu universitaire et les communautés d’investisseurs, ainsi que les
fondations aux Etats-Unis et en Afrique pour les modalités à suivre.
« Ces
informations sont critiques dans l’élaboration d’un rapport public destiné au
Congrès en Juin de cette année qui va servir de guide dans l’avancement du programme commercial et d’investissement Américano-africain »
a conclu l’Ambassadeur Froman.
Les activités d’Elumelu aux Etats-Unis
viennent après la visite récente d’une délégation des membres du Conseil
consultatif Présidentiel d’Obama en charge de la gestion des affaires en
Afrique - Obama’s Presidential Advisory Council on
Doing Business in Africa (PAC-DBIA)-, ainsi que des représentants de plusieurs agences
gouvernementales axées sur le commerce et l’investissement.
Cette
délégation, dirigée par l’Honorable Penny Pritzker – la secrétaire au commerce
des Etats-Unis, menait une mission de
collecte d’informations pour documenter le
rapport à remettre au Président Américain
au sujet des recommandations permettant de renforcer les échanges commerciaux entre les États-Unis et
l'Afrique, ce qui aboutirait à une croissance mutuellement avantageuse.
M.
Elumelu a accueilli la délégation à Lagos, afin de leur donner l’occasion de
dialoguer directement avec les entrepreneurs en herbes choisis du Programme
Entrepreneurial Tony Elumelu (Tony Elumelu Entrepreneurship
Programme-TEEP) ; une initiative audacieuse qui fournit le capital
d’amorçage, la formation, le mentorat et une plate-forme de réseau pour 10.000
entrepreneurs africains au cours d’une période de 10 années.
Avec
la contribution de $100 million de la part du philanthrope africain, le
programme, qui a commencé l’année dernière avec 1.000 bénéficiaires, est
actuellement dans sa deuxième année avec 1.000 bénéficiaires supplémentaires du continent qui vont participer et profiter
du programme de développement entrepreneurial de 2016.
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