Ambassade de France au Sénégal : 26.000 visas délivrés en 2015 sur 37.854 demandes
Face
aux critiques récurrentes du public sénégalais sur la délivrance de
visas vers la France, l’ambassade de France et ses services consulaires
ont tenu un point de presse pour éclairer l’opinion sur les importants
efforts menés pour améliorer la qualité et la lisibilité du service
proposé. 26.000 visas ont été délivrés en 2015, soit un taux de 71%.
Jean Félix-Paganon a rapporté que tout dossier satisfaisant fait l’objet d’un traitement rapide et de la délivrance d’un visa. « Ceci répond à un objectif global de notre action diplomatique non seulement au Sénégal; mais aussi partout ailleurs. Particulièrement au Sénégal que nous considérons comme un pays ami qui fait de notre territoire un objet d’attractivité; attractivité pour les étudiants, les hommes d’affaires, les journalistes, pour les touristes, et bien évidemment, pour le Sénégal de la prise en compte de la relation franco-sénégalaise, la présence en France d’une très nombreuse communauté sénégalaise », a soutenu Jean Félix-Paganon. Il a ajouté que des améliorations considérables ont été faites avec des conditions d’accueil du public qui sont tout à fait satisfaisantes. Il a rappelé, en ce qui concerne les données globales, que le taux de délivrance de visas pour le Sénégal est le plus élevé et de très loin.
Pour l’année 2015, il a indiqué que 26.000 visas ont été délivrés dont 20.555 pour les visas Schengen court séjour et parmi lesquels il y a 1/3 de visas en circulation avec une validité pouvant aller jusqu’à 5 ans.
26.000
visas ont été délivrés en 2015, par les services de l’ambassade de
France, soit un taux de 71%. Pour l’ambassadeur de France au Sénégal,
Jean Félix-Paganon, l’objet de cette rencontre est de montrer les
efforts qui ont été faits et qui sont considérables pour améliorer la
situation et la rendre satisfaisante. « Je veux mettre en garde le
public sénégalais sur la question des visas qui sont refusés, sur la
cause principale du refus qui est la fraude documentaire, je dirai la
falsification de documents », a-t-il précisé.
37.854 demandes traitées en 2015
Jean Félix-Paganon a rapporté que tout dossier satisfaisant fait l’objet d’un traitement rapide et de la délivrance d’un visa. « Ceci répond à un objectif global de notre action diplomatique non seulement au Sénégal; mais aussi partout ailleurs. Particulièrement au Sénégal que nous considérons comme un pays ami qui fait de notre territoire un objet d’attractivité; attractivité pour les étudiants, les hommes d’affaires, les journalistes, pour les touristes, et bien évidemment, pour le Sénégal de la prise en compte de la relation franco-sénégalaise, la présence en France d’une très nombreuse communauté sénégalaise », a soutenu Jean Félix-Paganon. Il a ajouté que des améliorations considérables ont été faites avec des conditions d’accueil du public qui sont tout à fait satisfaisantes. Il a rappelé, en ce qui concerne les données globales, que le taux de délivrance de visas pour le Sénégal est le plus élevé et de très loin.
Pour
preuve, l’ambassadeur a évalué à 37.854 demandes traitées en 2015, soit
une hausse de 16% par rapport à 2014. « Le taux de délivrance qui n’a
jamais été aussi élevé. Il est de 71% pour 2015. Notre taux de
délivrance est le plus élevé de tous nos partenaires. Nous avons le
meilleur taux ici à Dakar », a défendu l’ambassadeur de France. Selon
lui, le taux de refus des pays comparables à la France se situe entre 50
et 90%. « Nous sommes à un taux inférieur à 50 %. Nous avons le
meilleur taux de délivrance de visas », a-t-il ajouté.
Amadou DIOP
LE SÉNÉGAL, LE MIEUX TRAITÉ DE TOUS LES PAYS DE LA RÉGION
Pour l’année 2015, il a indiqué que 26.000 visas ont été délivrés dont 20.555 pour les visas Schengen court séjour et parmi lesquels il y a 1/3 de visas en circulation avec une validité pouvant aller jusqu’à 5 ans.
L’ambassadeur
a expliqué, par ailleurs, que parmi ces 29% des visas qui sont refusés,
ce refus ne concerne que des dossiers qu’on ne peut objectivement pas
faire passer pour des critères qui sont très simples: le dossier est
incomplet, il y a eu fraude documentaire, il y a eu usurpation
d’identité, un mensonge plus ou moins délibéré sur l’objectif du
voyage… A contrario, a-t-il poursuivi, nous avons à l’esprit que toute
demande qui répond aux exigences minimales se traduit par la délivrance
du visa et ce dans des délais extrêmement court. « Le doute, et
j’insiste sur ce point, le doute bénéficie systématiquement au
demandeur. C’est non seulement l’esprit mais la lettre des instructions
dont nous disposons et qui nous ont été données par le ministre »,
a-t-il expliqué. Il a informé que les étudiants sénégalais sont les
premiers du contingent le plus important en France. « Entre 9.000 et
10.000 étudient en France et 1.300 étudiants sénégalais sont partis en
2014 en France.
Le Sénégal est le mieux traité de tous les pays de la
région », a fait savoir l’ambassadeur. Sur la question des fraudes, il a
fait comprendre que c’est un délit, une faute aux conséquences graves,
pouvant mener à une interdiction de visas de 60 mois (5 ans) et
l’interdiction de Schengen. Au sujet des dires qui font état qu’une fois
qu’on se voit refuser un visa que ce n’est plus la peine d’en demander,
il a indiqué que ce n’est pas exact et qu’il n’y a aucun lien de cause à
effet entre le refus dans un premier temps d’un visa et un éventuel
accord pour un visa. Quant à la somme facturée lors de la demande de
visa, il a indiqué qu’un visa refusé coûte la même chose qu’un visa
accordé faisant ainsi allusion aux frais de gestion de la demande, aux
frais administratifs importants avant d’inviter à éviter toute tentative
de fraude et d’être franc sur le dossier de demande de visa.
De
son coté, le consul général de France à Dakar, Olivier Serot Almeras a
réaffirmé la détermination de l’équipe consulaire « à être mieux à même
de répondre aux demandeurs ». « Nous devons répondre à toutes les
sollicitations qui nous sont faites, parce qu’outre l’aspect politique
qu’il y a évidemment derrière toute demande de visa, un cas humain que
nous traitons et que nous faisons au cas par cas. Demander un visa à la
France n’est pas un parcours du combattant, c’est plutôt un contrat de
confiance », a-t-il expliqué.
avec lesoleil
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