En bref : pour les scientifiques, pub et obésité sont bien corrélées
Les
publicités auxquels sont confrontés adultes et enfants influencent
significativement les comportements alimentaires et, hélas, pas dans le
bon sens.
Après une vaste méta-étude (c'est-à-dire l'analyse d'un certain nombre de publications scientifiques), des chercheurs concluent que les publicités pour les produits alimentaires conduisent à une prise de poids à l'échelle de la population.
Des chercheurs de l'université de Yale aux États-Unis ont analysé 45 études et 69 statistiques concernant 3.292 participants au total. Ils sont parvenus à la conclusion que l'exposition aux sollicitations alimentaires, comme celle des publicités, augmentait la consommation et la prise de poids chez un grand nombre d'individus de tous âges, au régime ou non, minces ou en surpoids.
L'équipe a aussi découvert que les stimulations visuelles, notamment les publicités télévisées, avaient un effet encore plus important que les stimulations olfactives. Leurs effets étaient proches de l'exposition à de véritables aliments.
Hedy Kober, coauteur de l'étude, met à l'amende les publicités ciblant les enfants, qui contribuent à la prise de poids chez les plus jeunes.
« Les preuves sont indéniables, explique la scientifique, et si les pubs alimentaires sont aussi puissantes, voulons-nous vraiment qu'elles soient diffusées le dimanche matin pendant les émissions de dessins animés ?». Ces résultats sont parus dans la revue Obesity Reviews.
Le débat sur ces questions est à l'ordre du jour depuis de nombreuses années. Certaines études précédentes ont montré un effet mineur de ces sollicitations sur les enfants, mais d'autres pointent un impact significatif.
C'était le cas, en 2015, d'une étude menée aux États-Unis et focalisée sur les fast-foods.
En 2014, une équipe suédoise avait interrogé 1.700 parents d'enfants (de 2 à 4 ans) suédois sur leur consommation de sodas et leurs habitudes télévisuelles.
Elle concluait que chaque heure passée devant la petite lucarne faisait augmenter de 50 % la probabilité que les petits consomment ces boissons sucrées.
L'étude montrait également que si les parents réduisaient l'exposition à la télévision de leurs enfants, la quantité de soda consommée diminuait.
avec Relaxnews
Après une vaste méta-étude (c'est-à-dire l'analyse d'un certain nombre de publications scientifiques), des chercheurs concluent que les publicités pour les produits alimentaires conduisent à une prise de poids à l'échelle de la population.
Des chercheurs de l'université de Yale aux États-Unis ont analysé 45 études et 69 statistiques concernant 3.292 participants au total. Ils sont parvenus à la conclusion que l'exposition aux sollicitations alimentaires, comme celle des publicités, augmentait la consommation et la prise de poids chez un grand nombre d'individus de tous âges, au régime ou non, minces ou en surpoids.
L'équipe a aussi découvert que les stimulations visuelles, notamment les publicités télévisées, avaient un effet encore plus important que les stimulations olfactives. Leurs effets étaient proches de l'exposition à de véritables aliments.
Hedy Kober, coauteur de l'étude, met à l'amende les publicités ciblant les enfants, qui contribuent à la prise de poids chez les plus jeunes.
« Les preuves sont indéniables, explique la scientifique, et si les pubs alimentaires sont aussi puissantes, voulons-nous vraiment qu'elles soient diffusées le dimanche matin pendant les émissions de dessins animés ?». Ces résultats sont parus dans la revue Obesity Reviews.
Le débat sur ces questions est à l'ordre du jour depuis de nombreuses années. Certaines études précédentes ont montré un effet mineur de ces sollicitations sur les enfants, mais d'autres pointent un impact significatif.
C'était le cas, en 2015, d'une étude menée aux États-Unis et focalisée sur les fast-foods.
En 2014, une équipe suédoise avait interrogé 1.700 parents d'enfants (de 2 à 4 ans) suédois sur leur consommation de sodas et leurs habitudes télévisuelles.
Elle concluait que chaque heure passée devant la petite lucarne faisait augmenter de 50 % la probabilité que les petits consomment ces boissons sucrées.
L'étude montrait également que si les parents réduisaient l'exposition à la télévision de leurs enfants, la quantité de soda consommée diminuait.
avec Relaxnews
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