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Rétro 2015 : Les 10 phrases qui ont marqué l’année au Sénégal

2015 est presque arrivée à sa fin. Durant 12 mois, l’année a été marquée par des évènements les uns aussi spectaculaires que les autres. 2015, c’était des faits marquants mais aussi des phrases qui résonnent toujours dans les oreilles des Sénégalais.

Macky sall: «Je n’ai pas peur des terroristes»
28 juillet 2015: Le Sénégal abrite la conférence sur Islam et Paix (avec comme thème « Contribution de l’Islam pour l’avènement d’une paix mondiale durable » ). Le Chef de l’Etat qui présidait l’ouverture de cette rencontre envoie un signal fort aux jihadistes
A en croire le Président de la République face à la menace terroriste «il ne sert à rien d’adopter une attitude de peur» mais plutôt d’apporter un opposition farouche pour faire face.
Dans la posture d’un va t-en guerre le Président de la république a prôné le radicalisme pour combattre ce phénomène accentué par les massacres de groupes comme Boko Haram ou encore l’Etat Islamique.
« Il faut les combattre et refuser tout dialogue avec eux. Ces gens véhiculent une mauvaise image de l’Islam et ne vivent que de la drogue et des rançons demandées lors des prises d’otage. Ils ne méritent pas autre chose que le déploiement d’une force de résistance pour les éliminer ».
Excédé par les agissements des terroristes, Macky Sall de marteler : «je n’ai pas peur des terroristes, parce que la peur ne constitue pas un rempart contre la mort. Nous n’avons pas peur de mourir, mais il est important de savoir que cette violence n’est pas inhérente à l’Islam ».
Karim Wade: «Je ne veux pas d’une grâce présidentielle»
Jeudi 6 août 2015: la Cour Supreme devait rendre son verdict pour vider les recours déposés par les avocats de Karim Wade. La juridiction suprême devait confirmer ou récuser la peine de 6 ans de prison ferme prononcée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Avant le verdict de la Cour Karim Wade avait confié à ses proches qu’il n’allait jamais négocier sa liberté par une grâce de Macky Sall.
“Karim Wade ne veut pas d’une grâce présidentielle, mais de justice. Il m’a clairement dit : “Je ne veux pas de grâce, mais d’une justice transparente. C’était lors d’une visite à la Maison d’arrêt de Rebeuss”, avait déclaré Aida Mbodj la Présidente du Conseil départemental de Bambey qui rapportait sa conversation avec le fils de l’ex Président de la République.
Abdoulaye Wade: «Macky sall est un descendant d’esclave»
Les oreilles des Sénégalais en bourdonnent toujours. Le 24 février 2015, face à la presse dans sa résidence à Fann, Me Abdoulaye Wade dans une colère noire s’attaque violemment au président de la République Macky Sall. Parlant du Chef de l’Etat, il déclare :Cette insolence de Macky Sall est incompréhensible. Il faut l’arrêter, car on dit que c’est la force qui arrête la force, alors il faut l’arrêter par la force. Vous pouvez accepter vous les sénégalais qu’il soit au dessus de vous, mais moi, jamais je n’accepterai que Macky Sall soit au dessus de moi. Jamais mon fils Karim n’acceptera que Macky Sall soit au dessus de lui.
Loin de s’arrêter en si bon chemin, le Pape du Sopi piqué par on ne sait quelle mouche attaque en ces termes. «c’est un descendant d’esclaves. Les villageois l’ont sorti de là-bas», affirme t-il accusant au passage son successeur des pratique dont la décence nous interdit de répéter.
Doudou Ndiaye Rose: «Que personne n’attende ma mort pour me rendre hommage»
Le 19 aout 2015, Doudou Ndiaye Rose tire sa révérence. La disparition du tambour major qui la veille avait fait sa dernière apparition publique lors de l’enterrement de son ami Vieux Sing Faye plonge le monde de la culture Sénégalaise et africaine dans la plus grande consternation.
Une perte énorme pleurée par tout le Sénégal tétanisée par cette mort brutale du monument qui n’aura pas eu le temps d’attendre les hommages qu’il a toujours réclamées de son vivant. 18 jours avant sa disparition le charismatique tambour major avait mis en garde les autorités de ne pas attendre sa disparition pour le célébrer à titre posthume. «Je ne veux pas d’hommage.
Le problème au Sénégal est que le gens attendent toujours ta mort pour te rendre hommage. Quiconque me le fait, je ne lui pardonnerai pas», dit le vieil homme. Pour ensuite regretter de constater que, « les autorités à chaque fois que je les rencontre disent que je suis un exemple pour les jeunes, qu’elles sont reconnaissantes pour ce que j’ai fait pour le pays. Mais aucune d’entre elles n’a pensé me rendre hommage de mon vivant. Organiser une journée juste pourrait être salutaire. Je n’ai pas encore la chance d’être dignement célébré par mon pays ».
Thione Seck: «Je fais l’objet d’un complot»
« Je suis convaincu d’être victime d’un complot de puissants lobbys » Le cri du coeur en dit long sur le désarroi de Thione Seck qui du fond de sa cellule a tenu à s’adresser aux Sénégalais qu’il est victime d’un acharnement à propos de son emprisonnement. Le leader du Ram Daan dans les liens de la détention ne pouvait rester insensible à l’information publiée à propos d’une supposée implication de son fils Alioune Seck dans une histoire de trafic de faux billets.
Selon le leader du Raam dan cette information est une preuve qu’il y’a des malintentionnés qui veulent salir son nom et ternir son image. Une certitude pour le patron du Raam Daan qui, quelques mois auparavant avait tenu les même propos lors de son premier face à face avec le juge du 2e cabinet du tribunal de Grande instance de Dakar, Samba Sall.»Je fais l’objet d’un complot qui vise mon fils Waly. Ils ne peuvent pas atteindre mon fils, ils sont passés par moi. Il y a beaucoup d’indices qui montrent que c’est un complot. Des indices comme les procès-verbaux qu’on publie comme ça dans la presse et des montants faramineux annoncés alors qu’une telle somme n’a pas été trouvée chez moi. On m’a piégé en passant par mon travail. Des esprits malintentionnés ont même mené une campagne au niveau international. Comment des chaînes comme Cnn, New York Times (sic) ont-elles pu être au courant ?”
Fatou Diome sur le naufrage des migrants : « Les noirs et des arabes, quand ils meurent, ça coûte moins cher… »
Ce 24 avril 2015 restera à jamais gravée dans les mémoires pour les Africains. Fatou DIome, écrivaine d’origine Sénégalaise était l’invitée de Ce soir (ou jamais) ! sur France 2. Sujet du jour : «Après le drame de Lampedusa, peut-on accueillir toute la misère du monde ?»
Dans un franc parler à la limite de la témérité, Fatou révoltée par le silence de l’Union européenne (UE) et celui de l’Union africaine (UA), a levé la voix pour dénoncer la situation des migrants en Méditerranée. En direct sur le plateau de l’émission “Ce soir ou Jamais” (France 2), Fatou vide son chargeur et dégaine à tout va. Son indignation est grande suite au naufrage de migrants africains essayant d’atteindre l’Europe; « Les gens, là, qui meurent sur les plages, et je mesure mes mots, si c’étaient des Blancs, la terre entière serait en train de trembler. Ce sont des Noirs et des Arabes, alors eux, quand ils meurent, ça coûte moins cher », lance furieuse. L’écrivaine franco-sénégalaise dénonce avec force l’«hypocrisie» européenne.
«Si on voulait sauver les gens dans l’Atlantique, dans la Méditerranée, on le ferait, parce que les moyens qu’on a mis pour Frontex, on aurait pu les utiliser pour sauver les gens», enchaîne-t-elle dans un monologue passionné. « Mais on attend qu’ils meurent d’abord. C’est à croire que le «laisser mourir» est même un outil dissuasif. Et je vais vous dire une chose : ça ne dissuade personne, parce que quelqu’un qui part et qui envisage l’éventualité d’un échec, celui-là peut trouver le péril absurde, et donc l’éviter. Mais celui qui part pour la survie, qui considère que la vie qu’il a à perdre ne vaut rien, celui-là, sa force est inouïe parce qu’il n’a pas peur de la mort.On sera riche ensemble, ou on va se noyer tous ensemble. »
Une plaidoirie qui laisse sans voix les autres intervenants et qui depuis fait le tour du monde sur la toile qui n’en a que pour elle.
Lamine Diack: «Il fallait financer l’opposition afin de battre campagne pour renverser le pouvoir en place»
Samedi 19 décembre 2015, coup de tonnerre. Le journal Le Monde se procure les déclarations de Lamine Diack mis en examen dans une affaire corruption passive et blanchiment aggravé, dans le cadre de l’enquête sur le scandale de dopage qui secoue le monde de l’athlétisme.
Le dirigeant Sénégalais y explique dans le détail la procédure qui lui a permis de recevoir de fortes sommes d’argent de la part de la fédération russe.
Il explique le mode opératoire. Dans le détail.« Je vous ai dit qu’il fallait à cette période gagner la ‘bataille de Dakar’, c’est-à-dire renverser le pouvoir en place. Il fallait pour cela financer notamment le déplacement des jeunes afin de battre campagne, sensibiliser les gens à la citoyenneté, justifie Lamine Diack. J’avais donc besoin de financements pour louer les véhicules, des salles de meetings, pour fabriquer des tracts dans tous les villages et tous les quartiers de la ville. »
L’ancien président de l’IAAF avait besoin d’environ 1,5 million d’euros (près d’un milliard de francs Cfa) pour couvrir les dépenses en question. Il se tourne alors du côté de la Russie avec presque la certitude qu’il trouvera des oreilles attentives.
« Nous nous sommes entendus, la Russie a financé, confie au juge français le dirigeant sénégalais, repris par Le Monde. C’est Balakhnichev (Valentin, le président de la fédération russe) qui a organisé tout ça. Papa Massata Diack (l’un des fils de Lamine Diack) s’est occupé du financement avec Balakhnichev. Quand j’ai sollicité une aide de la part de Balakhnichev, je lui ai dit que pour gagner les élections, il me faudrait environ 1,5 million d’euros. Il m’a dit : ‘On va essayer de les trouver, il n’y a pas de problème’. »
Balla Gaye 2 : «Je pars en exil»
Balla Gaye 2 peine à digérer la pilule. Battu a plates coutures par Eumeu Sène pour la deuxième fois, le Lion de Guediawaye atterré par ce second revers consécutif après sa défaite devant bombardier qui l’a déchu de son titre de roi des arènes, décide de prendre une décision qui en surprend plus d’un. “Je vais prendre du recul pour me refaire avant de revenir continuer ma carrière. Je vais m’exiler pour un moment”, a déclaré Balla Gaye 2 lors de son dernier face à face avec Eumeu Sène sur la Tfm.
Djibo Ka: «J’étais juste passé pour vous dire au revoir»
Djibo Kâ a rejoint le camp du pouvoir depuis quelques mois maintenant. Son divorce avec l’opposition le patron de l’urd l’a consommé le 16 Aoaut. Ce jour là, lors d’une réunion du bloc de l’opposition composé de 7 leaders de partis (Oumar Sarr, le coordonnateur du Pds, Idrissa Seck de Rewmi, Pape Diop de “Bokk Gis Gis”, Abdoulaye Baldé de l’Ucs, et Cheikh Bamba Dièye, du Fsd/Bj), Djibo ka rompt les amarres avec ses ex compagnons. “Je viens vous annoncer que j’ai reçu mandat de mon parti pour aller discuter avec qui de droit”.
Après l’annonce de Djibo Kâ, l’ancien maire de Saint-Louis et patron du Fsd-Bj a fait savoir au patron de l’Urd qu’il ne peut pas être avec le pouvoir et avec l’opposition en même temps. Et le leader de l’Urd de lui répondre : “Je sais que je ne peux plus assister aux réunion. D’ailleurs, j’étais juste passé pour vous dire au revoir”.
Clédor Sene : «Si on ne me laisse pas tranquille je vais…»
La coupe était pleine pour Clédor Sène. Traqué par la Dic qui le soupçonne d’être le maître d’oeuvre d’un projet commandité par l’opposition, le présumé assassin de Me Babacar Sèye qui n’en pouvait plus de voir son nom être trainé dans la boue de la sorte, a décidé de solder ses comptes. Se disant excédé par l’hostilité dont il fait l’objet, Sène menace de lâcher des «bombes» sur l’affaire Me Babacar Sèye.« Si on ne me laisse pas tranquille je peux faire des révélations qui vont secouer le pays »
Massamba Kane, président fondateur de SeneNews.com : « les nouvelles technologies sont la réponse au chômage de masse »
Récemment désigné lauréat des «Calebasse d’or», édition 2015. Massamba KANE le président fondateur de SeneNews.com est revenu sur son parcours et sa vision pour le développement du Sénégal.Intervenant sur l’avenir de la jeunesse sénégalaise, Massamba Kane a précisé que « les nouvelles technologies sont la réponse au chômage de masse ». L’innovation selon le président de SeneNews, «ce n’est pas d’inventer, c’est de créer des choses dont notre société a besoin. Ce qui nécessite forcément une formation et ce dernier ne peut passer que par le transfert de compétences sur les nouvelles technologies».
avec senews

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