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L’ivresse express crée des dommages sur le cerveau des jeunes

Un petit conseil santé en ces fêtes de fin d'année : méfiez-vous du binge drinking, « ivresse express » en français. Venu des pays anglo-saxons, ce défi apprécié des jeunes - 14% des 15-24 ans le pratiquaient au dernier recensement en France - consiste à boire le maximum en très peu de temps. Un sacré impact sur leurs cerveaux à la maturité non achevée, s'alarme une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).








Si les risques directs de ce mode de consommation d’alcool sont les comas éthyliques, les accès de violence, voire les accidents, c’est la matière blanche du cerveau qui est la plus touchée à long terme. Elle comprend les câbles des neurones et sert à propager l’information dans le système nerveux.
Pour ceux qui pratiquent cette ivresse effrénée, la connectivité entre les neurones est perturbée. L’étude a été menée sur une quarantaine d’étudiants, âgés de 18 à 25 ans à l'aide de questionnaires et d'IRM.
Concrètement, cela se traduit par une moins bonne mémoire immédiate, celle que l’on utilise pour lire ou chercher une information, et empêche le développement de nouveaux neurones.
Hommes et femmes ne sont d’ailleurs pas égaux. Chez les jeunes femmes, les altérations de la matière blanche sont plus subtiles, mais les performances cérébrales sont quand même dégradées. Ce qui inquiète le plus les chercheurs, c’est que la consommation excessive et rapide d’alcool a lieu à un moment où le cerveau n’a pas fini sa maturation. Il y a donc des risques de séquelles à l’âge adulte.
Selon le professeur Mickaël Naassila, de l'université de Picardie, la consommation massive et précipitée a surtout plus d’effets toxiques sur le cerveau qu’une même consommation, mais plus étendue dans le temps.
avec Rfi.fr

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