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Idrissa Seck décortique le budget de Thiès et explique comment l’Acte 3 ne peut pas favoriser le développement

Le Président du Conseil départemental de Thiès a présidé la session de vote du budget de son département. Il a profité de l’occasion pour révéler toutes les difficultés attachées à l’Acte 3 de la décentralisation. Et fini par dire que l’acte 3 de la décentralisation, qui a institué le Conseil départemental, ne peut pas favoriser le développement.
« Sur le plan du fonctionnement, l’Etat donne au conseil départemental de Thiès 140 millions de FCfa qui couvrent à peine la masse salariale. Après avoir payé les salaires des agents affectés au Conseil départemental et hérité du défunt Conseil régional, il ne nous reste pas un centime, même pour financer nos obligations légales de tenir les sessions ordinaires du Conseil départemental.
Parce que chaque session coûte 5 millions FCfa. L’Etat nous fait obligation, à travers la loi, d’en tenir au moins 4 par année, soit 20 millions et de tenir une session budgétaire d’au moins 10 jours, c’est-à-dire 30 millions de FCfa. Et je ne parle même pas des autres charges de fonctionnement à savoir l’électricité, le téléphone, etc. Nous sommes ainsi sous une contrainte budgétaire extrêmement forte. Au plan de l’investissement, l’Etat nous donne 59 millions de FCfa, c’est-à-dire 93 FCfa par Thiessois et par an, pour s’occuper de l’éducation, de la santé, de l’environnement et de l’ensemble des 9 compétences transférées. Le constat est donc établi que l’acte 3 de la décentralisation, qui a institué le Conseil départemental, ne peut pas favoriser le développement ».

avec senego.com

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