Que manger pour bien nourrir son cerveau ?
Du sucre et de l'oxygène, c'est le minimum vital
pour notre encéphale. Mais pour bien fonctionner, il lui faut encore 40
nutriments différents, à piocher dans un menu équilibré.
Pour se maintenir en pleine forme, le cerveau a
besoin de sa dose régulière de sucre, d'oxygène et de nutriments: chaque
jour, ses cellules consomment 20% de notre ration calorique et 40% de
l'oxygène inspiré.
Avant toute chose, il faut donc que le sang circule bien dans les artères chargées de l'alimenter. Voilà pourquoi l'excès de mauvaises graisses, de sucre raffiné et d'aliments trop salés, qui encrassent les artères, est à proscrire. A contrario, ceux qui les protègent sont à encourager. D'autant plus qu'ils ont aussi des effets bénéfiques sur le moral, la mémoire et les performances intellectuelles…
De nombreux travaux, et notamment une vaste étude de suivi de 12000 Espagnols sur six ans, montrent qu'un régime de type méditerranéen réduit les risques d'accident vasculaire cérébral (AVC), mais aussi l'incidence de la dépression et de maladies neurologiques telles qu'Alzheimer. Cette alimentation fait une large place aux poissons, fruits, légumes, légumineuses, noix, graines et céréales complètes; le tout cuisiné à l'huile d'olive, assaisonné d'ail, oignons et herbes aromatiques; accompagné d'une ration quotidienne de yoghourt, de fromage et arrosé d'un peu de vin rouge.
En revanche, la consommation de volailles, œufs, aliments sucrés et plus encore, de viande rouge, est limitée. Ces études mettent en évidence par contraste à quel point le risque de maladies cardio-vasculaires, de dépression, voire de troubles cognitifs, est lié aux produits de l‘industrie agroalimentaire surchargés en sucres raffinés et graisses saturées.
On conçoit donc tout l'intérêt que ces acides gras présentent pour notre santé cérébrale: deux études ont même récemment pointé du doigt leur bénéfice dans la prévention des risques de psychose! Bon à savoir, le poisson n'est pas la seule source d'oméga-3: on en trouve aussi dans le soja, certaines graines (lin) et des huiles végétales (noix, colza).
Selon le Dr Jean-Marie Bourre, membre de l'Académie nationale de médecine, le nombre de nutriments indispensables au cerveau tourne autour de la quarantaine, dont pas moins de 13 vitamines, 15 minéraux et oligoéléments, 8 acides aminés et 2 à 4 acides gras. Parmi les premières, la vitamine B1 (céréales complètes, légumes frais, fruits secs…) s'apparente d'après lui à «la bougie qui fait fonctionner le moteur», en facilitant l'assimilation du glucose dans le cerveau. La vitamine C des fruits et légumes joue un rôle similaire avec le fer.
Or en participant au transport de l'oxygène jusqu'à l'encéphale, via l'hémoglobine, ce dernier agit naturellement sur la santé du cerveau. Du reste, des carences en fer ont été associées avec un retard dans l'apprentissage et des déficits cognitifs. D'où l'importance, pour les végétariens, de ne pas négliger leurs apports en fer et de le puiser dans les graines, la levure ou les légumes secs: la dose minimale recommandée est de 10 à 12 mg/jour.
avec lefigaro.fr
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Dans le régime crétois, les aliments complets sont rois
Avant toute chose, il faut donc que le sang circule bien dans les artères chargées de l'alimenter. Voilà pourquoi l'excès de mauvaises graisses, de sucre raffiné et d'aliments trop salés, qui encrassent les artères, est à proscrire. A contrario, ceux qui les protègent sont à encourager. D'autant plus qu'ils ont aussi des effets bénéfiques sur le moral, la mémoire et les performances intellectuelles…
De nombreux travaux, et notamment une vaste étude de suivi de 12000 Espagnols sur six ans, montrent qu'un régime de type méditerranéen réduit les risques d'accident vasculaire cérébral (AVC), mais aussi l'incidence de la dépression et de maladies neurologiques telles qu'Alzheimer. Cette alimentation fait une large place aux poissons, fruits, légumes, légumineuses, noix, graines et céréales complètes; le tout cuisiné à l'huile d'olive, assaisonné d'ail, oignons et herbes aromatiques; accompagné d'une ration quotidienne de yoghourt, de fromage et arrosé d'un peu de vin rouge.
En revanche, la consommation de volailles, œufs, aliments sucrés et plus encore, de viande rouge, est limitée. Ces études mettent en évidence par contraste à quel point le risque de maladies cardio-vasculaires, de dépression, voire de troubles cognitifs, est lié aux produits de l‘industrie agroalimentaire surchargés en sucres raffinés et graisses saturées.
Des vitamines qui font fonctionner le moteur
Dans le détail, les poissons gras comme le maquereau, la sardine ou le saumon ont une teneur élevée en matières grasses appelées oméga-3. Or ces acides gras que l'on dit insaturés sont des constituants essentiels de la membrane qui enveloppe toutes les cellules, y compris les neurones, et ils semblent intervenir sur la transmission de l'influx nerveux. Comme l'ont montré plusieurs recherches chez l'animal, des carences en oméga-3 diminuent la mémorisation spatiale et augmentent les signes d'anxiété dans des situations de stress.On conçoit donc tout l'intérêt que ces acides gras présentent pour notre santé cérébrale: deux études ont même récemment pointé du doigt leur bénéfice dans la prévention des risques de psychose! Bon à savoir, le poisson n'est pas la seule source d'oméga-3: on en trouve aussi dans le soja, certaines graines (lin) et des huiles végétales (noix, colza).
Selon le Dr Jean-Marie Bourre, membre de l'Académie nationale de médecine, le nombre de nutriments indispensables au cerveau tourne autour de la quarantaine, dont pas moins de 13 vitamines, 15 minéraux et oligoéléments, 8 acides aminés et 2 à 4 acides gras. Parmi les premières, la vitamine B1 (céréales complètes, légumes frais, fruits secs…) s'apparente d'après lui à «la bougie qui fait fonctionner le moteur», en facilitant l'assimilation du glucose dans le cerveau. La vitamine C des fruits et légumes joue un rôle similaire avec le fer.
Or en participant au transport de l'oxygène jusqu'à l'encéphale, via l'hémoglobine, ce dernier agit naturellement sur la santé du cerveau. Du reste, des carences en fer ont été associées avec un retard dans l'apprentissage et des déficits cognitifs. D'où l'importance, pour les végétariens, de ne pas négliger leurs apports en fer et de le puiser dans les graines, la levure ou les légumes secs: la dose minimale recommandée est de 10 à 12 mg/jour.
avec lefigaro.fr
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