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Sénégal : Référendum ou voie parlementaire pour la réduction du mandat présidentiel la société civile ne parle pas le même langage

Le débat relatif à la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans entre les partisans du recours au référendum et les adeptes de la voie parlementaire est loin de connaitre son épilogue. Après les sorties contradictoires des deux plus éminent constitutionnalistes du pays : Babacar Gueye et Ismaela Madior Fall, l’un pour la voie référendaire et l’autre pour l’option parlementaire, les dirigeants d’organisations de la société civile donnent aussi leur avis mais eux aussi ne se comprennent pas.

Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme ( Lsdh ) et Seydi Gassama, ne veulent pas qu’on impose la voie référendaire et demandent l’avis des constitutionnaliste sur le sujet : «on ne peut pas aller vers un référendum» ou «le chef de l’État doit soumettre cette question à un débat de spécialistes», disent-ils.

Selon Seydi Gassama, président de la section Sénégal d'Amnesty International estime pour sa part que les «avis sont vraiment partagés concernant ce sujet».Raison pour laquelle, il invite, par ailleurs, le chef de l’État à soumettre cette question à un débat de spécialistes pour, dit-il, éclairer les Sénégalais sur la meilleure des options »

Avant d’ajouter que «La plupart des juristes pense que le Président est tenu de passer par la voie référendaire pendant que d’autres disent le contraire. J’estime qu’il faut soumettre la question à un débat de constitutionnalistes afin que ces derniers puissent nous éclairer sur la voie qui respecterait l’esprit de la Constitution de notre pays. Le Président doit le faire afin de nous préserver de la polémique inutile».

D’autres par contre invitent Macky Sall  à «choisir la voie référendaire pour une réforme consolidante de la Constitution». C’est le cas de Mamadou Mbodj, coordonnateur général du Forum Civil et Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme ( Raddho  ).

«Le Président Sall doit choisir, au nom du principe d’une réforme consolidante de la constitution, la voie référendaire pour réduire son mandat. Au-delà de la technique du droit, c’est qu’en vérité, les textes sont faits par les hommes. Dans un sens déterminé, c’est l’esprit de la loi qui doit importer le plus. Quand les mœurs cessent, la loi cesse : tels sont les motifs qui portent le législateur à dire : il faut forcément, un référendum dans le but de rendre difficile une réforme déconsolidante de la constitution. Maintenant, s’il ne veut pas aller vers une réforme déconsolidante, évidement c’est la voie référendaire qui s’impose», explique-t-il.

Le président Macky Sall  avait déclaré parlant de l’envoie des soldats sénégalais au Yémen que « le Chef suprême des armées a décidé un point c’est tout. Mais sur ce débat aussi tout pousse à croire que le dernier mot lui revienne à lui de mettre fin à ce débat sans ordre ni organisation en prenant ses responsabilité peut être dira-t-il encore à la fin de ce processus « un point c’est tout » qui sait ?

avec koaci.com 

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