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Crise grecque : échec des négociations

Les ministres des Finances de la zone euro, après une réunion tenue jeudi à Luxembourg, ont déclaré qu'aucun progrès n'a été fait et aucun accord n'est en vue.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a déclaré qu'il aimerait voir la Grèce rester dans la zone euro, mais mais cela ne serait possible que si elle fait des concessions.


"Il n’y a aucun intérêt pour quiconque de voir la Grèce quitter la zone euro. Voilà pourquoi notre position demeure. Nous voulons essayer de maintenir la Grèce dans la zone euro. Mais cela n'est possible que s'il y a un accord responsable. La Grèce doit apporter sa contribution..... En fin de compte, la situation reste inchangée: elle ne fonctionnera pas tant que la Grèce ne bouge pas de manière significative", a-t-il averti.

La Directrice générale du FMI a affirmé que les institutions internationales ont toujours fait preuve de souplesse envers la Grèce et continueront à le faire, tant que les propositions avancées par Athènes répondent aux quatre principes clés.

"Premièrement, il doit y avoir la durabilité de la dette, deuxièmement, il doit y avoir la prise des mesures; troisièmement il doit y avoir un financement du programme; et quatrièmement c'est la flexibilité par les institutions, en acceptant la durabilité des mesures. Maintenant, de façon claire, il y a moins d'ajustement, et plus de financement. C'est la loi du donner et du recevoir », a indiqué Christine Lagarde.

Le ministre néerlandais des Finances, Jeroen Dijsselbloem - qui dirige l'Eurogroupe – a déclaré que les propositions d'Athènes n'avaient pas été jugées suffisamment crédibles et sérieuses et que les pourparlers n'avaient pas progressé.

"Aujourd'hui, dans notre réunion, nous avons envoyé un signal fort aux autorités grecques que c'est vraiment à elles de présenter de nouvelles propositions, des propositions supplémentaires dans les prochains jours, de s’engager pleinement avec les institutions dans le cadre de la déclaration du 20 février. Tout comme aujourd'hui, il est encore possible de trouver un accord et d'étendre le programme actuel avant la fin du mois, mais la balle est clairement dans le camp grec qui doit saisir cette dernière occasion", a souligné M. Dijsselbloem

La Grèce devait rembourser pendant ce mois au FMI, quatre tranches séparées sur ses dettes, mais elle a différé le paiement à la fin de ce mois, affirmant vouloir payer en une seule fois la totalité des 7, 2 milliards d'euro. Alors que les caisses de l'Etat sont vides, la question serait de savoir où elle sortirait les fonds nécessaires au remboursement d'une telle somme.

Athènes est menacée d’un défaut de paiement, ce qui rendrait la crise plus aiguë dans la zone euro, longtemps présentée comme un modèle de réussite sur le vieux continent.

La Grèce doit rembourser plus de 7 milliards d'euros de sa dette au FMI et à ses créanciers européens d'ici la fin du mois, ou faire face à une sortie de la monnaie unique.

avec  http://www.bbc.com/afrique/monde

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