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La corruption, poison interne de la démocratie


Ne nous y trompons pas. En cette ère des démocraties de la bonne gouvernance, régies  par l’éthique de la transparence qui place les pouvoirs et les gouvernements  sous  l’œil inquisiteur des peuples désormais animés par les passions morales, l’adversaire le plus redoutable des régimes démocratiques n’est pas l’anti-républicanisme d’une opposition tenant le discours du repli identitaire. L’adversaire le plus redoutable des régimes démocratiques et des gouvernements les plus légitimes, furent-ils les plus compétents, est la corruption des institutions, des administrateurs et des dirigeants politiques. La prévarication est le poison interne qui les détruit en sapant à la base leur autorité morale et leur légitimité juridique. 

Forme la plus caricaturale et la plus extrême de la privatisation de la chose publique, selon l’expression de Pierre Rosanvallon, la corruption porte atteinte à la réputation d’un pouvoir qui a bâti sa légitimité sur son aptitude à servir  l’intérêt général et le bien public. Elle le délégitime en le discréditant politiquement, la crédibilité d’un régime démocratique reposant sur sa représentativité  qui est la reconnaissance publique  de son aptitude à défendre l’intérêt général  et à servir le bien public.  La confiance dont il bénéficie de la part de la population est, de ce point de vue, un capital politique qui pèse en sa faveur dans la balance électorale .

Au Nigeria, pays pourtant réputé pour la corruption de son élite politique, la défaite de Goodluck Jonathan a été la conséquence politique de la corruption de son gouvernement. Le peuple nigérian lui a préféré son challenger Muhammadu Buhari réputé pour son intégrité morale au sein d’une classe politique moralement discréditée. En Côte d’Ivoire, en 2010, Laurent Gbagbo est tombé en raison de la corruption de son régime à laquelle s’ajoutait sa brutalité meurtrière. La majorité du peuple ivoirien lui avait préféré Alassane Dramane Ouattara en raison de la réputation d’intégrité morale et de compétence technocratique de ce dernier.
 
Les luttes démocratiques en Afrique Noire  sont apparues comme  étant des combats contre l’appropriation privée  de l’Etat et de la chose publique, contre les détournements des deniers publics à des fins privées, caractères insignes de la prévarication publique. Au-delà de leur brutalité, les dictatures et les autocraties sont rejetées par les peuples en raison de la corruption, leur ADN.
L’un des enjeux de la bataille politique pour le pouvoir ivoirien est donc aussi de défendre et de préserver sa réputation d’intégrité morale et de compétence  technocratique, son capital électoral. 

On se tromperait gravement, en Afrique Noire, à croire que la  loi de la destitution électorale des pouvoirs corrompus en démocratie électorale représentative  est démentie par la survivance des régimes corrompus qui se sont régulièrement succédés à eux-mêmes durant l’époque maintenant dépassée des dictatures et des autocraties déguisées en démocratie factices. 

Elles en vivaient certes. Et certains voyaient dans la corruption une sorte de substitut de la sécurité sociale qui liait dirigeants corrompus et dirigés dans des rapports prestataires réciproques. Mais les coups d’Etat militaires, les rebellions et les contestations populaires trahissaient le rejet collectif et individuel d’un ordre politique fondé sur la négation de l’intérêt général et sur l’appropriation privée  de la chose publique. Le triomphe continental de la démocratie électorale représentative contre les dictatures et les autocraties  transforme la « normalité » de la corruption, en pathologie sociopolitique et en scandale. Cette victoire du régime de l’intérêt général et du service du bien public transforme la culture de la prévarication et du vol des deniers publics en fossiles d’une époque révolue. 

La démocratie électorale représentative substitue à la logique de la violence et de l’opacité, une logique de publicité des affaires publiques et de la transparence. A la culture de l’accaparement privé des biens publics et du détournement de l’intérêt général vers des intérêts privés,  elle substitue une culture du  service de l’intérêt général et du respect du bien public. Le pouvoir appartient au peuple. L’Etat devient l’organe politique de ce pouvoir et  le gardien du bien public. Il devient l’instrument du service de l’intérêt général et non celui de l’arbitraire d’un groupe particulier. La démocratie criminalise donc  la corruption. Le bien public ne doit plus être une propriété privée. Les institutions de la démocratie servent à exprimer la volonté générale, à défendre, par la médiation de la loi, l’intérêt général, somme des intérêts particuliers de la diversité des membres du corps social. 

Les divers détournements privés de la chose  publique deviennent ainsi  attentatoires à la démocratie elle-même, parce que la corruption corrompt les institutions et pervertit leur fonctionnement. Les institutions servent, dans ce cas, à dériver l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers. La corruption des personnes corrompt la citoyenneté. La corruption des institutions dévoie les organes du service de l’intérêt général et du bien public. 

L’une des attestations formelles les plus convaincantes de la conviction démocratique d’un régime en démocratie électorale représentative est donc la rigueur de son engagement à combattre la corruption. Ce combat contre la corruption est un combat pour la sauvegarde de la démocratie. Il est donc  un combat pour le développement parce que la démocratie instaure à la fois, comme régime politique et comme société, le milieu permettant de servir le bien public, condition de l’émancipation collective.


Ne nous y trompons pas. En cette ère des démocraties de la bonne gouvernance, régies  par l’éthique de la transparence qui place les pouvoirs et les gouvernements  sous  l’œil inquisiteur des peuples désormais animés par les passions morales, l’adversaire le plus redoutable des régimes démocratiques n’est pas l’anti-républicanisme d’une opposition tenant le discours du repli identitaire. L’adversaire le plus redoutable des régimes démocratiques et des gouvernements les plus légitimes, furent-ils les plus compétents, est la corruption des institutions, des administrateurs et des dirigeants politiques. La prévarication est le poison interne qui les détruit en sapant à la base leur autorité morale et leur légitimité juridique.

Forme la plus caricaturale et la plus extrême de la privatisation de la chose publique, selon l’expression de Pierre Rosanvallon, la corruption porte atteinte à la réputation d’un pouvoir qui a bâti sa légitimité sur son aptitude à servir  l’intérêt général et le bien public. Elle le délégitime en le discréditant politiquement, la crédibilité d’un régime démocratique reposant sur sa représentativité  qui est la reconnaissance publique  de son aptitude à défendre l’intérêt général  et à servir le bien public.  La confiance dont il bénéficie de la part de la population est, de ce point de vue, un capital politique qui pèse en sa faveur dans la balance électorale
Au Nigeria, pays pourtant réputé pour la corruption de son élite politique, la défaite de Goodluck Jonathan a été la conséquence politique de la corruption de son gouvernement. Le peuple nigérian lui a préféré son challenger Muhammadu Buhari réputé pour son intégrité morale au sein d’une classe politique moralement discréditée. En Côte d’Ivoire, en 2010, Laurent Gbagbo est tombé en raison de la corruption de son régime à laquelle s’ajoutait sa brutalité meurtrière. La majorité du peuple ivoirien lui avait préféré Alassane Dramane Ouattara en raison de la réputation d’intégrité morale et de compétence technocratique de ce dernier.
Les luttes démocratiques en Afrique Noire  sont apparues comme  étant des combats contre l’appropriation privée  de l’Etat et de la chose publique, contre les détournements des deniers publics à des fins privées, caractères insignes de la prévarication publique. Au-delà de leur brutalité, les dictatures et les autocraties sont rejetées par les peuples en raison de la corruption, leur ADN.
L’un des enjeux de la bataille politique pour le pouvoir ivoirien est donc aussi de défendre et de préserver sa réputation d’intégrité morale et de compétence  technocratique, son capital électoral.
On se tromperait gravement, en Afrique Noire, à croire que la  loi de la destitution électorale des pouvoirs corrompus en démocratie électorale représentative  est démentie par la survivance des régimes corrompus qui se sont régulièrement succédés à eux-mêmes durant l’époque maintenant dépassée des dictatures et des autocraties déguisées en démocratie factices.
Elles en vivaient certes. Et certains voyaient dans la corruption une sorte de substitut de la sécurité sociale qui liait dirigeants corrompus et dirigés dans des rapports prestataires réciproques. Mais les coups d’Etat militaires, les rebellions et les contestations populaires trahissaient le rejet collectif et individuel d’un ordre politique fondé sur la négation de l’intérêt général et sur l’appropriation privée  de la chose publique. Le triomphe continental de la démocratie électorale représentative contre les dictatures et les autocraties  transforme la « normalité » de la corruption, en pathologie sociopolitique et en scandale. Cette victoire du régime de l’intérêt général et du service du bien public transforme la culture de la prévarication et du vol des deniers publics en fossiles d’une époque révolue.
La démocratie électorale représentative substitue à la logique de la violence et de l’opacité, une logique de publicité des affaires publiques et de la transparence. A la culture de l’accaparement privé des biens publics et du détournement de l’intérêt général vers des intérêts privés,  elle substitue une culture du  service de l’intérêt général et du respect du bien public. Le pouvoir appartient au peuple. L’Etat devient l’organe politique de ce pouvoir et  le gardien du bien public. Il devient l’instrument du service de l’intérêt général et non celui de l’arbitraire d’un groupe particulier. La démocratie criminalise donc  la corruption. Le bien public ne doit plus être une propriété privée. Les institutions de la démocratie servent à exprimer la volonté générale, à défendre, par la médiation de la loi, l’intérêt général, somme des intérêts particuliers de la diversité des membres du corps social.
Les divers détournements privés de la chose  publique deviennent ainsi  attentatoires à la démocratie elle-même, parce que la corruption corrompt les institutions et pervertit leur fonctionnement. Les institutions servent, dans ce cas, à dériver l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers. La corruption des personnes corrompt la citoyenneté. La corruption des institutions dévoie les organes du service de l’intérêt général et du bien public.
L’une des attestations formelles les plus convaincantes de la conviction démocratique d’un régime en démocratie électorale représentative est donc la rigueur de son engagement à combattre la corruption. Ce combat contre la corruption est un combat pour la sauvegarde de la démocratie. Il est donc  un combat pour le développement parce que la démocratie instaure à la fois, comme régime politique et comme société, le milieu permettant de servir le bien public, condition de l’émancipation collective.
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Ne nous y trompons pas. En cette ère des démocraties de la bonne gouvernance, régies  par l’éthique de la transparence qui place les pouvoirs et les gouvernements  sous  l’œil inquisiteur des peuples désormais animés par les passions morales, l’adversaire le plus redoutable des régimes démocratiques n’est pas l’anti-républicanisme d’une opposition tenant le discours du repli identitaire. L’adversaire le plus redoutable des régimes démocratiques et des gouvernements les plus légitimes, furent-ils les plus compétents, est la corruption des institutions, des administrateurs et des dirigeants politiques. La prévarication est le poison interne qui les détruit en sapant à la base leur autorité morale et leur légitimité juridique.

Forme la plus caricaturale et la plus extrême de la privatisation de la chose publique, selon l’expression de Pierre Rosanvallon, la corruption porte atteinte à la réputation d’un pouvoir qui a bâti sa légitimité sur son aptitude à servir  l’intérêt général et le bien public. Elle le délégitime en le discréditant politiquement, la crédibilité d’un régime démocratique reposant sur sa représentativité  qui est la reconnaissance publique  de son aptitude à défendre l’intérêt général  et à servir le bien public.  La confiance dont il bénéficie de la part de la population est, de ce point de vue, un capital politique qui pèse en sa faveur dans la balance électorale
Au Nigeria, pays pourtant réputé pour la corruption de son élite politique, la défaite de Goodluck Jonathan a été la conséquence politique de la corruption de son gouvernement. Le peuple nigérian lui a préféré son challenger Muhammadu Buhari réputé pour son intégrité morale au sein d’une classe politique moralement discréditée. En Côte d’Ivoire, en 2010, Laurent Gbagbo est tombé en raison de la corruption de son régime à laquelle s’ajoutait sa brutalité meurtrière. La majorité du peuple ivoirien lui avait préféré Alassane Dramane Ouattara en raison de la réputation d’intégrité morale et de compétence technocratique de ce dernier.
Les luttes démocratiques en Afrique Noire  sont apparues comme  étant des combats contre l’appropriation privée  de l’Etat et de la chose publique, contre les détournements des deniers publics à des fins privées, caractères insignes de la prévarication publique. Au-delà de leur brutalité, les dictatures et les autocraties sont rejetées par les peuples en raison de la corruption, leur ADN.
L’un des enjeux de la bataille politique pour le pouvoir ivoirien est donc aussi de défendre et de préserver sa réputation d’intégrité morale et de compétence  technocratique, son capital électoral.
On se tromperait gravement, en Afrique Noire, à croire que la  loi de la destitution électorale des pouvoirs corrompus en démocratie électorale représentative  est démentie par la survivance des régimes corrompus qui se sont régulièrement succédés à eux-mêmes durant l’époque maintenant dépassée des dictatures et des autocraties déguisées en démocratie factices.
Elles en vivaient certes. Et certains voyaient dans la corruption une sorte de substitut de la sécurité sociale qui liait dirigeants corrompus et dirigés dans des rapports prestataires réciproques. Mais les coups d’Etat militaires, les rebellions et les contestations populaires trahissaient le rejet collectif et individuel d’un ordre politique fondé sur la négation de l’intérêt général et sur l’appropriation privée  de la chose publique. Le triomphe continental de la démocratie électorale représentative contre les dictatures et les autocraties  transforme la « normalité » de la corruption, en pathologie sociopolitique et en scandale. Cette victoire du régime de l’intérêt général et du service du bien public transforme la culture de la prévarication et du vol des deniers publics en fossiles d’une époque révolue.
La démocratie électorale représentative substitue à la logique de la violence et de l’opacité, une logique de publicité des affaires publiques et de la transparence. A la culture de l’accaparement privé des biens publics et du détournement de l’intérêt général vers des intérêts privés,  elle substitue une culture du  service de l’intérêt général et du respect du bien public. Le pouvoir appartient au peuple. L’Etat devient l’organe politique de ce pouvoir et  le gardien du bien public. Il devient l’instrument du service de l’intérêt général et non celui de l’arbitraire d’un groupe particulier. La démocratie criminalise donc  la corruption. Le bien public ne doit plus être une propriété privée. Les institutions de la démocratie servent à exprimer la volonté générale, à défendre, par la médiation de la loi, l’intérêt général, somme des intérêts particuliers de la diversité des membres du corps social.
Les divers détournements privés de la chose  publique deviennent ainsi  attentatoires à la démocratie elle-même, parce que la corruption corrompt les institutions et pervertit leur fonctionnement. Les institutions servent, dans ce cas, à dériver l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers. La corruption des personnes corrompt la citoyenneté. La corruption des institutions dévoie les organes du service de l’intérêt général et du bien public.
L’une des attestations formelles les plus convaincantes de la conviction démocratique d’un régime en démocratie électorale représentative est donc la rigueur de son engagement à combattre la corruption. Ce combat contre la corruption est un combat pour la sauvegarde de la démocratie. Il est donc  un combat pour le développement parce que la démocratie instaure à la fois, comme régime politique et comme société, le milieu permettant de servir le bien public, condition de l’émancipation collective.
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Forme la plus caricaturale et la plus extrême de la privatisation de la chose publique, selon l’expression de Pierre Rosanvallon, la corruption porte atteinte à la réputation d’un pouvoir qui a bâti sa légitimité sur son aptitude à servir  l’intérêt général et le bien public. Elle le délégitime en le discréditant politiquement, la crédibilité d’un régime démocratique reposant sur sa représentativité  qui est la reconnaissance publique  de son aptitude à défendre l’intérêt général  et à servir le bien public.  La confiance dont il bénéficie de la part de la population est, de ce point de vue, un capital politique qui pèse en sa faveur dans la balance électorale
Au Nigeria, pays pourtant réputé pour la corruption de son élite politique, la défaite de Goodluck Jonathan a été la conséquence politique de la corruption de son gouvernement. Le peuple nigérian lui a préféré son challenger Muhammadu Buhari réputé pour son intégrité morale au sein d’une classe politique moralement discréditée. En Côte d’Ivoire, en 2010, Laurent Gbagbo est tombé en raison de la corruption de son régime à laquelle s’ajoutait sa brutalité meurtrière. La majorité du peuple ivoirien lui avait préféré Alassane Dramane Ouattara en raison de la réputation d’intégrité morale et de compétence technocratique de ce dernier.
Les luttes démocratiques en Afrique Noire  sont apparues comme  étant des combats contre l’appropriation privée  de l’Etat et de la chose publique, contre les détournements des deniers publics à des fins privées, caractères insignes de la prévarication publique. Au-delà de leur brutalité, les dictatures et les autocraties sont rejetées par les peuples en raison de la corruption, leur ADN.
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Elles en vivaient certes. Et certains voyaient dans la corruption une sorte de substitut de la sécurité sociale qui liait dirigeants corrompus et dirigés dans des rapports prestataires réciproques. Mais les coups d’Etat militaires, les rebellions et les contestations populaires trahissaient le rejet collectif et individuel d’un ordre politique fondé sur la négation de l’intérêt général et sur l’appropriation privée  de la chose publique. Le triomphe continental de la démocratie électorale représentative contre les dictatures et les autocraties  transforme la « normalité » de la corruption, en pathologie sociopolitique et en scandale. Cette victoire du régime de l’intérêt général et du service du bien public transforme la culture de la prévarication et du vol des deniers publics en fossiles d’une époque révolue.
La démocratie électorale représentative substitue à la logique de la violence et de l’opacité, une logique de publicité des affaires publiques et de la transparence. A la culture de l’accaparement privé des biens publics et du détournement de l’intérêt général vers des intérêts privés,  elle substitue une culture du  service de l’intérêt général et du respect du bien public. Le pouvoir appartient au peuple. L’Etat devient l’organe politique de ce pouvoir et  le gardien du bien public. Il devient l’instrument du service de l’intérêt général et non celui de l’arbitraire d’un groupe particulier. La démocratie criminalise donc  la corruption. Le bien public ne doit plus être une propriété privée. Les institutions de la démocratie servent à exprimer la volonté générale, à défendre, par la médiation de la loi, l’intérêt général, somme des intérêts particuliers de la diversité des membres du corps social.
Les divers détournements privés de la chose  publique deviennent ainsi  attentatoires à la démocratie elle-même, parce que la corruption corrompt les institutions et pervertit leur fonctionnement. Les institutions servent, dans ce cas, à dériver l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers. La corruption des personnes corrompt la citoyenneté. La corruption des institutions dévoie les organes du service de l’intérêt général et du bien public.
L’une des attestations formelles les plus convaincantes de la conviction démocratique d’un régime en démocratie électorale représentative est donc la rigueur de son engagement à combattre la corruption. Ce combat contre la corruption est un combat pour la sauvegarde de la démocratie. Il est donc  un combat pour le développement parce que la démocratie instaure à la fois, comme régime politique et comme société, le milieu permettant de servir le bien public, condition de l’émancipation collective.
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