L’espoir renaît chez les hôteliers sénégalais
Avec la suppression du visa d’entrée au Sénégal en vigueur depuis le 1er Mai dernier, ainsi que celle de certaines taxes annoncée par le gouvernement pour relancer le secteur du tourisme, les hôteliers espèrent un renouveau du secteur qui connaît depuis plusieurs années une baisse de recettes.
Mais en réalité, il faut aller chercher plus loin les causes de cette crise qui secoue le secteur hôtelier et qui a occasionné la fermeture ces 5 dernières années de plusieurs établissements. Parmi ces causes figurent le poids excessif des taxes aéroportuaires, la mise en place du visa d’entrée des touristes, l’absence d’une promotion efficace de la destination, l’absence de libéralisation des transports aériens, mais surtout le prix du séjour hôtelier très cher dans les zones touristiques ne permettant pas au sénégalais lambda la possibilité de s’offrir un séjour.
L’espoir renaît
En témoignent les dernières déclarations du président Macky Sall qui préconise la prise de « mesures fortes » pour faire du tourisme un des piliers du développement économique et social national, les hôteliers peuvent compter sur l’accompagnement des autorités pour développer davantage le nombre d’arrivées et les recettes hôtelières. L’espoir est donc nourri pour des lendemains meilleurs pour les hôtels sénégalais, qui peuvent désormais s’assurer une plus grande affluence avec la baisse de nombreuses taxes, notamment sur les billets d’avion et de lignes, qui jusqu’ici rendaient la destination Sénégal très chère.
En plus des mesures gouvernementales, les patrons d’hôtels peuvent également s’appuyer sur l’implantation dans l’ensemble du Sénégal du site de réservation d’hôtels jovago.com, qui permet aux hôtels sénégalais d’avoir une plus grande visibilité mondiale. Toutefois, il est important que les acteurs de l’hôtellerie mettent également « la main à la patte » - cela passe notamment par une prise en compte des tarifs dans les zones touristiques très peu favorables au développement d’un tourisme local.
Selon les prévisions, on s’attend pour cet été, à une hausse de fréquentation de 7% dans les hôtels, générée par la suppression des taxes sur le prix des billets d’avions et du visa d’entrée. Le taux actuel avoisine les 20% pour l’ensemble du pays.
Ismael Cabral Kambell
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