Bilan et candidature de Macky pour Benno Bokk Yakaar – Le PS se désolidarise et prépare la reconquête de 2017
L’on s’achemine lentement, mais
sûrement vers l’implosion de la Coalition présidentielle, Benno Bokk
Yakaar. Après la Ligue démocratique (Ld), dont les relations avec
l’Alliance pour la République (Apr), sont polluées par les critiques
virulentes des «gauchistes », par rapport à la «forte implication de la
famille du président dans la gestion de la cité», le Parti socialiste
(Ps), d’Ousmane Tanor Dieng, qui a déjà exprimé toute sa répugnance face
à la transhumance, revient à la charge. Et c’est pour
larguer, par la voie des «petits maures » qui s’abreuvent sous la tente
des adultes, deux grosses infos : «d’abord, pas question pour le Ps de
ne pas pré- senter son propre candidat à la prochaine présidentielle,
ensuite, le bilan du régime actuel, c’est l’affaire de Macky Sall et
uniquement de Macky Sall».
Personne
n’a vu, dans le monde, une Coalition, fut-elle de la majorité
présidentielle, définir la politique de la nation. C’est le rôle du
président de la République. Et c’est à lui d’en défendre les résultats
devant les mandants.
Telle est la ligne de défense qu’entend adopter les socialistes qui se démarqueront totalement d’une quelconque solidarité gouvernementale au moment du bilan, face aux électeurs sénégalais.
Mieux, ils ont exprimé cette position lors d’un séminaire regroupant, l’ensemble du bureau national des jeunes et ceux des régions de Tambacounda et de Kédougou, en présence de Barthélémy Dias, représentant le Bureau politique (Bp).
Selon le député maire socialiste de Mermoz, «il est clair que c’est lui (Macky Sall) qui a été élu par le peuple séné- galais. Et, c’est lui qui rendra aussi compte devant le peuple».
«Ceux qui pensent que le Ps n’aura pas de candidat contre Macky, se trompent»
Relativement à la candidature unique de la Coalition Benno Bokk Yakaar, lors des prochaines élections présidentielles de 2017, les alliés socialistes de Macky Sall, se sont alignés derrière la position de principe qu’avait déjà exposé leur secré- taire général, Ousmane Tanor Dieng, lors du dernier Comité central du Ps, tenu le 20 décembre dernier.
Telle est la ligne de défense qu’entend adopter les socialistes qui se démarqueront totalement d’une quelconque solidarité gouvernementale au moment du bilan, face aux électeurs sénégalais.
Mieux, ils ont exprimé cette position lors d’un séminaire regroupant, l’ensemble du bureau national des jeunes et ceux des régions de Tambacounda et de Kédougou, en présence de Barthélémy Dias, représentant le Bureau politique (Bp).
Selon le député maire socialiste de Mermoz, «il est clair que c’est lui (Macky Sall) qui a été élu par le peuple séné- galais. Et, c’est lui qui rendra aussi compte devant le peuple».
«Ceux qui pensent que le Ps n’aura pas de candidat contre Macky, se trompent»
Cette
position sans ambages d’un membre influent du Bureau politique du Ps, a
été soutenue par le patron du Mouvement national des jeunesses
socialistes, Mame Bounama Sall. « Le Ps est un allié du parti au pouvoir
mais, cela ne signifie pas pour autant qu’on partagera avec lui, tout
le bilan de leur mandat. Ce n’est pas le Ps qui a été élu par les
populations.
C’est bien l’Apr de
Macky Sall qui a été choisie par les électeurs. Donc, si bilan il y
aura, c’est bel et bien le président Macky Sall qui aura à le présenter
et les sénégalais jugeront. Le seul responsable demain devant les
sénégalais sera lui», selon M. Sall, qui semble mettre les électeurs
sénégalais et le Chef de l’Etat devant leurs responsabilités.
Pis,
ajoutent de jeunes responsables socialistes, ayant pris part à cette
conclave, seuls les bilans des ministères de l’élevage et de
l’éducation, respectivement dirigés par les camarades, Aminata Mbengue
Ndiaye, N°2 du Ps, présidente du Mouvement national des femmes et
Serigne Mbaye Thiam, secrétaire national aux élections et aux affaires
juridiques, concernent la formation politique d’Ousmane Tanor Dieng.
Relativement à la candidature unique de la Coalition Benno Bokk Yakaar, lors des prochaines élections présidentielles de 2017, les alliés socialistes de Macky Sall, se sont alignés derrière la position de principe qu’avait déjà exposé leur secré- taire général, Ousmane Tanor Dieng, lors du dernier Comité central du Ps, tenu le 20 décembre dernier.
«Ce que j’ai dis ne doit
souffrir d’aucune contestation, parce qu’évidemment, lorsqu’on crée un
parti, c’est pour conquérir le pouvoir », avait dé- claré M. Dieng,
délivrant ainsi nombre de socialistes qui craignaient le sacrifice du
parti de Senghor sur l’autel des alliances politiques de façade.
Moins
de cinq mois après cette déclaration historique annonçant «le divorce
différé» entre le Ps et l’Apr, Barthélémy Dias remet ça en ajoutant
devant les jeunes socialistes de Tambacounda et de Kédougou que : « ceux
qui pensent que le Ps, qui depuis l’aube des temps est dans l’arène
politique, bien structuré, très bien organisé et très discipliné, n’aura
pas ou ne doit pas présenter de candidat contre Macky Sall, se trompent
et se sont surement réveillés tard. Qu’ils se détrompent !».
Dans
ce même sillage, Bounama Sall soutient qu’il n’y a rien qui puisse
empêcher le Ps de se pré- senter aux prochaines élections. S’il plait à
Dieu, dit-il : «le Ps pré- sentera un candidat et briguera les suffrages
des sénégalais, quoi qu’il adviendra (…)
Parce
que, nous ne pouvons pas être le plus ancien parti, le parti le mieux
structuré et le seul à avoir osé renouveler ses instances, pour ensuite
ne pas avoir un candidat ou penser différer notre candidature au profit
d’on ne sait quoi. Ce n’est pas logique.»
avec Grand Place
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