Paludisme: une morbidité qui laisse entrevoir une élimination (coordonnateur)
Le Sénégal est à un taux de morbidité qui laisse entrevoir l’élimination du paludisme d’ici 2018, a indiqué vendredi le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme, docteur Mady Ba.
''Pour cela, il faut travailler à ce que la transmission baisse et qu’on n’ait plus ni de cas de paludisme, ni de cas de décès dû au paludisme, et cela est possible’’ a-t-il dit en marge d’une leçon sur le paludisme donnée à l’Ecole Joseph Gomis de Fann.
Il a souligné que le cadre stratégique 2014-2018 du PNLP a deux grands objectifs, notamment de réduire la morbidité jusqu’à atteindre le seuil de l’élimination, mais aussi d’agir sur la mortalité et faire en sorte qu’elle puisse baisser de 75 % par rapport à la situation de 2014.
''En 2014 nous avons eu 500 cas de décès au niveau de nos structures, alors qu’il y a 5 ans, nous étions à plus de 5000 cas de décès. Ce qui fait que l’espoir est permis de pouvoir infléchir cette tendance à zéro cas de décès'', a fait observer Mady Ba.
Le PNLP prévoit d’organiser en 2016 une grande campagne de distribution de Moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (MILDA) sur l’ensemble du territoire national, a t-il annoncé.
''C’est une première par la stratégie que nous allons mettre en place parce que c’est l’ensemble du territoire qui sera couverte pour rejoindre la couverture universelle qui est de vigueur depuis 2010 et qui se faisait de façon séquentielle ce qui a permis de couvrir le territoire en 3 ans’’ a expliqué le médecin.
Le coordonnateur du PNLP souligne que la campagne de distribution de 2016 se fera en une seule année. Il a indiqué c’est cela tout l’enjeu. ‘’Cela requiert de la logistique, une mobilisation de l’ensemble des acteurs pour la réussir’’ a-t-il dit.
''Nos besoins en MILDA s’élèvent à 8.200.000. Grâce à l’Etat et à certains partenaires nous avons pu mobiliser 7.200.000 MILDA et nous avons un gap de 1.000.000 que nous pensons pouvoir combler’’ précise-t-il.
Il a lancé un appel au secteur privé local pour, qu’avec ''l’engagement de tous, les besoins en moustiquaires imprégnés à longue durée d’action puissent être couverts pour préserver du paludisme les populations sénégalaises''.
avec APS
''Pour cela, il faut travailler à ce que la transmission baisse et qu’on n’ait plus ni de cas de paludisme, ni de cas de décès dû au paludisme, et cela est possible’’ a-t-il dit en marge d’une leçon sur le paludisme donnée à l’Ecole Joseph Gomis de Fann.
Il a souligné que le cadre stratégique 2014-2018 du PNLP a deux grands objectifs, notamment de réduire la morbidité jusqu’à atteindre le seuil de l’élimination, mais aussi d’agir sur la mortalité et faire en sorte qu’elle puisse baisser de 75 % par rapport à la situation de 2014.
''En 2014 nous avons eu 500 cas de décès au niveau de nos structures, alors qu’il y a 5 ans, nous étions à plus de 5000 cas de décès. Ce qui fait que l’espoir est permis de pouvoir infléchir cette tendance à zéro cas de décès'', a fait observer Mady Ba.
Le PNLP prévoit d’organiser en 2016 une grande campagne de distribution de Moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (MILDA) sur l’ensemble du territoire national, a t-il annoncé.
''C’est une première par la stratégie que nous allons mettre en place parce que c’est l’ensemble du territoire qui sera couverte pour rejoindre la couverture universelle qui est de vigueur depuis 2010 et qui se faisait de façon séquentielle ce qui a permis de couvrir le territoire en 3 ans’’ a expliqué le médecin.
Le coordonnateur du PNLP souligne que la campagne de distribution de 2016 se fera en une seule année. Il a indiqué c’est cela tout l’enjeu. ‘’Cela requiert de la logistique, une mobilisation de l’ensemble des acteurs pour la réussir’’ a-t-il dit.
''Nos besoins en MILDA s’élèvent à 8.200.000. Grâce à l’Etat et à certains partenaires nous avons pu mobiliser 7.200.000 MILDA et nous avons un gap de 1.000.000 que nous pensons pouvoir combler’’ précise-t-il.
Il a lancé un appel au secteur privé local pour, qu’avec ''l’engagement de tous, les besoins en moustiquaires imprégnés à longue durée d’action puissent être couverts pour préserver du paludisme les populations sénégalaises''.
avec APS
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