Header Ads

Header ADS

Marché de l'anacarde : une ONG américaine annonce un système d'information

L'ONG américaine International Relief and Development (IRD) veut lancer un système d'information agricole devant permettre un suivi régulier des prix, volumes et variétés de la noix d'anacarde sur le marché, a annoncé lundi à Ziguinchor (sud), le directeur du suivi-évaluation de ce projet, Lamine Cissé.

"Nous voulons lancer pour la campagne 2015 un système d'information qui va permettre aux producteurs, aux exportateurs, aux commerçants et aux transformateurs de recevoir régulièrement chaque semaine des informations sur les prix, les volumes et les variétés", a-t-il déclaré à des journalistes.

M. Cissé s'exprimait en marge de l'ouverture d'un atelier de trois jours consacré à la formation sur les enjeux du marché de l'anacarde et la gestion d'un système d'information agricole.

"Le système mis en place devrait permettre sur une base gratuite au début, mais progressivement payant, d'envoyer par SMS chaque semaine des informations sur le marché de l'anacarde au Sénégal, en Afrique de l'Ouest et dans le monde", mentionne un document portant sur ce projet.

"Il faudra ainsi collecter l'information, l'analyser, la confronter avec les prix sur le marché international pour publier chaque semaine un bulletin sur l'évolution du marché de l'anacarde qui sera envoyé par SMS, par Internet aux producteurs", a expliqué le responsable du suivi-évaluation de ce projet.

Pour la mise en place de ce système d'information, l'ONG américaine va s'appuyer sur l'expérience de RONGEAD, une ONG française qui a mis en place une plateforme appelée NKalo au niveau de la sous-région dans les filières de l'anacarde, du sésame, du manioc et de la karité, a précisé Lamine Cissé.

Ce service "a fait ses preuves" en Côte d'Ivoire, deuxième producteur mondial de l'anacarde, a souligné M. Cissé, disant son espoir de voir une telle démarche contribuer à l'intégration du marché sous-régional.

"Les producteurs sont dans les dispositions d'accueillir à bras ouverts le système d'information. On ne peut pas à priori rejeter quelque chose qui a fait ses preuves ailleurs dont on veut nous faire bénéficier à tout prix", a déclaré le président du cadre régional de concertation des opérateurs de l'anacarde, Ismaïla Diémé.

"Nous considérons que le producteur, le transformateur et même le commerçant ont besoin de suffisamment d'informations pour savoir où mettre les pieds. Ce qui a fait défaut depuis une dizaine d'années, c'est la disponibilité de l'information", a ajouté M. Diémé, par ailleurs président de la coopérative des producteurs de la Casamance.

avec APS

Aucun commentaire

Fourni par Blogger.