Les enseignants des écoles catholiques pour ‘’des solutions immédiates et pérennes’’
Le Syndicat national des enseignants des écoles catholiques du Sénégal (SNECS) invite les pouvoirs publics à trouver ‘’des solutions immédiates et pérennes’’ à la crise scolaire, affirmant ne pas pouvoir accepter les conséquences d’une année blanche ou d’un calendrier scolaire réaménagé.
Dans une déclaration dont copie a été transmise à l’APS, ce syndicat dit exiger de l’Etat ‘’des solutions immédiates et pérennes de sortie de crise pour sauvegarder un droit constitutionnel à une éducation de qualité’’.
‘’Le SNECS demande le respect du calendrier scolaire car nos élèves tout comme nos enseignant (e)s n’ont connu aucune perturbation. Nous ne saurions donc accepter les conséquences d’une année blanche ou même d’un calendrier réaménagé. Ce qui porterait un grand préjudice aux élèves’’, lit-on dans cette déclaration.
Le syndicat précise soutenir ‘’entièrement les revendications du corps enseignant public qui, depuis des mois, est en mouvement pour réclamer des droits, l’application des accords +réalistes et réalisables+ signés depuis plus d’un an avec l’Etat sénégalais, employeur’’.
Aussi en appelle-t-il ‘’à la responsabilité de l’Etat par la mise en œuvre immédiate des engagements pris et un retour à la table de négociation sous l’arbitrage du chef de l’Etat, soulignant que l’application des accords signés constitue ‘’aussi un élément de bonne gouvernance’’.
Le gouvernement espère que sa rencontre avec les syndicats d’enseignants, lundi prochain, mettra fin à la grève dans les cycles élémentaire, moyen et secondaire.
Le Premier ministre Mahammed Dionne a rencontré ce vendredi les dirigeants de plusieurs syndicats d’enseignants, en présence de plusieurs ministres, députés, membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et d’une délégation du Haut conseil pour le dialogue social.
"Il y aura une prochaine rencontre. Il nous faut consigner tout ce qui a été dit. (…) Le Premier ministre a jugé nécessaire de permettre aux enseignants de rendre compte des discussions à leurs bases, en espérant que la rencontre de lundi va permettre aux élèves de retourner dans les classes", a expliqué Viviane Bampassy, la ministre de la Fonction publique, à la fin de la réunion à huis clos.
"Nous avons constaté une réelle volonté des partenaires sociaux d’aller avec le gouvernement vers une sortie de crise", a-t-elle dit aux journalistes.
Selon elle, le gouvernement et les syndicats d’enseignants se sont mis d’accord sur quatre des cinq questions dont ils ont discuté.
"Sur la question de l’indemnité de logement, le Premier ministre a rappelé les nécessités du cadrage macroéconomique qui font qu’aujourd’hui on ne peut pas prendre l’engagement d’augmenter cette indemnité", a expliqué Mme Bampassy.
Un "pré-rapport" sur "le système indemnitaire et de rémunération des agents de l’Etat" sera publié en mai prochain, a-t-elle ajouté, laissant entendre que ce document prendra en compte les indemnités de logement des enseignants.
"Nous nous sommes engagés à respecter les délais. Concernant la question de l’indemnité de logement des enseignants, le Premier ministre nous a demandé (…) d’aller pas à pas" vers la satisfaction de cette revendication, a indiqué la ministre de la Fonction publique.
Les leaders des syndicats d'enseignants ont décidé de partager avec leurs militants les propositions faites lors de la réunion de ce vendredi.
Les syndicats d’enseignants déroulent depuis février plusieurs plans d’action comprenant des grèves, des débrayages et des "marches", en vue de l’application du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 14 février 2014.
Ils dénoncent "les lenteurs administratives" qui affectent la titularisation des professeurs et maîtres contractuels, le paiement de leur indemnité de logement et d’autres revendications contenues dans le protocole d’accord.
Des députés, des membres du CESE et des chefs religieux mènent une médiation en vue du déroulement normal des cours et du respect du protocole d’accord signé avec les enseignants.
avec APS
Dans une déclaration dont copie a été transmise à l’APS, ce syndicat dit exiger de l’Etat ‘’des solutions immédiates et pérennes de sortie de crise pour sauvegarder un droit constitutionnel à une éducation de qualité’’.
‘’Le SNECS demande le respect du calendrier scolaire car nos élèves tout comme nos enseignant (e)s n’ont connu aucune perturbation. Nous ne saurions donc accepter les conséquences d’une année blanche ou même d’un calendrier réaménagé. Ce qui porterait un grand préjudice aux élèves’’, lit-on dans cette déclaration.
Le syndicat précise soutenir ‘’entièrement les revendications du corps enseignant public qui, depuis des mois, est en mouvement pour réclamer des droits, l’application des accords +réalistes et réalisables+ signés depuis plus d’un an avec l’Etat sénégalais, employeur’’.
Aussi en appelle-t-il ‘’à la responsabilité de l’Etat par la mise en œuvre immédiate des engagements pris et un retour à la table de négociation sous l’arbitrage du chef de l’Etat, soulignant que l’application des accords signés constitue ‘’aussi un élément de bonne gouvernance’’.
Le gouvernement espère que sa rencontre avec les syndicats d’enseignants, lundi prochain, mettra fin à la grève dans les cycles élémentaire, moyen et secondaire.
Le Premier ministre Mahammed Dionne a rencontré ce vendredi les dirigeants de plusieurs syndicats d’enseignants, en présence de plusieurs ministres, députés, membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et d’une délégation du Haut conseil pour le dialogue social.
"Il y aura une prochaine rencontre. Il nous faut consigner tout ce qui a été dit. (…) Le Premier ministre a jugé nécessaire de permettre aux enseignants de rendre compte des discussions à leurs bases, en espérant que la rencontre de lundi va permettre aux élèves de retourner dans les classes", a expliqué Viviane Bampassy, la ministre de la Fonction publique, à la fin de la réunion à huis clos.
"Nous avons constaté une réelle volonté des partenaires sociaux d’aller avec le gouvernement vers une sortie de crise", a-t-elle dit aux journalistes.
Selon elle, le gouvernement et les syndicats d’enseignants se sont mis d’accord sur quatre des cinq questions dont ils ont discuté.
"Sur la question de l’indemnité de logement, le Premier ministre a rappelé les nécessités du cadrage macroéconomique qui font qu’aujourd’hui on ne peut pas prendre l’engagement d’augmenter cette indemnité", a expliqué Mme Bampassy.
Un "pré-rapport" sur "le système indemnitaire et de rémunération des agents de l’Etat" sera publié en mai prochain, a-t-elle ajouté, laissant entendre que ce document prendra en compte les indemnités de logement des enseignants.
"Nous nous sommes engagés à respecter les délais. Concernant la question de l’indemnité de logement des enseignants, le Premier ministre nous a demandé (…) d’aller pas à pas" vers la satisfaction de cette revendication, a indiqué la ministre de la Fonction publique.
Les leaders des syndicats d'enseignants ont décidé de partager avec leurs militants les propositions faites lors de la réunion de ce vendredi.
Les syndicats d’enseignants déroulent depuis février plusieurs plans d’action comprenant des grèves, des débrayages et des "marches", en vue de l’application du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 14 février 2014.
Ils dénoncent "les lenteurs administratives" qui affectent la titularisation des professeurs et maîtres contractuels, le paiement de leur indemnité de logement et d’autres revendications contenues dans le protocole d’accord.
Des députés, des membres du CESE et des chefs religieux mènent une médiation en vue du déroulement normal des cours et du respect du protocole d’accord signé avec les enseignants.
avec APS
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