Le 24 avril 1981, Abdou Diouf instaure le multipartisme illimité au Sénégal
Le 24 avril 1981, après sa prise de fonction en tant que Président de la
République, Abdou Diouf a mis fin à la période de multipartisme limité.
Il a ainsi fait mieux que son prédécesseur, Léopold Sédar Senghor.
En effet, après une période de parti unique, le Sénégal, sous la houlette du président-poète, a effectué une révision constitutionnelle, le 6 avril 1976, instaurant un multipartisme limité au Sénégal.
La loi n°76-26 du 6 avril 1976 limitait les partis politiques autorisés par la Constitution t à quatre (04) courants de pensée : un courant socialiste (le Ps), un libéral constitué par le Parti démocratique sénégalais (Pds) d’Abdoulaye Wade, un communiste représenté par le Parti africain de l’indépendance (Pai) de Majmouth Diop et un courant dit conservateur, dévolu au Mouvement républicain sénégalais (Mrs) de Me Boubacar Guèye.
Quatre ans après cette ouverture au multipartisme limité, l’ancien Président de la République, Abdou Diouf, opte pour d’autres réformes politiques. C’est ainsi que le 24 avril 1981, l’Assemblée nationale adopte deux (02) révisions constitutionnelles autorisant le multipartisme illimité ou intégral. Ce qui avait, en son temps, poussé Me Abdoulaye Wade, le leader de l'opposition, à déclarer : «le multipartisme a été possible au Sénégal parce qu’il ne comporte pas de risque de désorganisation de la société.
Le Sénégal forme une nation, il n’y a pas d’ethnies qui risquent de s'entretuer alors que dans d’autres pays, la création d’un parti politique peut entraîner une polarisation ethnique et des affrontements qui peuvent porter préjudice».
Le multipartisme intégral a, aujourd’hui, comme conséquence, la prolifération des partis politiques (plus de 200).
En effet, après une période de parti unique, le Sénégal, sous la houlette du président-poète, a effectué une révision constitutionnelle, le 6 avril 1976, instaurant un multipartisme limité au Sénégal.
La loi n°76-26 du 6 avril 1976 limitait les partis politiques autorisés par la Constitution t à quatre (04) courants de pensée : un courant socialiste (le Ps), un libéral constitué par le Parti démocratique sénégalais (Pds) d’Abdoulaye Wade, un communiste représenté par le Parti africain de l’indépendance (Pai) de Majmouth Diop et un courant dit conservateur, dévolu au Mouvement républicain sénégalais (Mrs) de Me Boubacar Guèye.
Quatre ans après cette ouverture au multipartisme limité, l’ancien Président de la République, Abdou Diouf, opte pour d’autres réformes politiques. C’est ainsi que le 24 avril 1981, l’Assemblée nationale adopte deux (02) révisions constitutionnelles autorisant le multipartisme illimité ou intégral. Ce qui avait, en son temps, poussé Me Abdoulaye Wade, le leader de l'opposition, à déclarer : «le multipartisme a été possible au Sénégal parce qu’il ne comporte pas de risque de désorganisation de la société.
Le Sénégal forme une nation, il n’y a pas d’ethnies qui risquent de s'entretuer alors que dans d’autres pays, la création d’un parti politique peut entraîner une polarisation ethnique et des affrontements qui peuvent porter préjudice».
Le multipartisme intégral a, aujourd’hui, comme conséquence, la prolifération des partis politiques (plus de 200).
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