10e plan d’action du CUSEMS : débrayage et grève totale au menu
Le Cadre unitaire syndical des
enseignants du moyen et du secondaire (CUSEMS) compte observer un
débrayage lundi à partir de 10h dans le cadre de son 10e plan d’action.
Ce plan d’action prévoit une grève
totale mardi et mercredi et une rétention des notes du second semestre,
souligne le regroupement syndical dans un communiqué reçu à l’APS.
Le Grand cadre des syndicats de l'enseignement (GCSE) et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (CUSEMS) ont décidé vendredi de recueillir les avis de leurs militants sur des propositions faites par le gouvernement en vue du règlement de la crise scolaire.
Les négociations entre le gouvernement et les syndicats achoppent toujours sur l’indemnité de logement.
Le Premier ministre Mahammed Dionne et les leaders de plusieurs organisations syndicales ont prévu de se réunir encore lundi prochain, après que les responsables syndicaux ont tenu à soumettre les propositions du gouvernement à leurs militants.
"Pour l’ensemble des questions abordées, il (le Premier ministre) a donné à son gouvernement des directives, qui seront consolidées lundi. En attendant, nous allons faire un compte rendu fidèle de notre rencontre avec le Premier ministre à l’ensemble des militants du Grand cadre des syndicats de l’enseignement", a expliqué Mamadou Lamine Dianté, le secrétaire général du GCSE à l’issue de la rencontre de vendredi.
Abdoulaye Ndoye, le leader du CUSEMS, a dit que, concernant l’indemnité de logement, il n’y a pas eu d’accord entre les leaders syndicaux et le gouvernement, lors de la réunion de ce vendredi, qui s'est déroulée à huis clos.
"Sur les autres questions, le Premier ministre nous a fait des propositions, dont nous avons pris acte", a dit M. Ndoye.
"Nous allons évaluer toutes les propositions faites par le gouvernement, avec nos militants, pour voir la conduite à tenir", a-t-il affirmé à la fin de la réunion.
Les syndicats d’enseignants déroulent depuis février plusieurs plans d’action comprenant des grèves, des débrayages et des "marches", en vue de l’application du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 14 février 2014.
Ils dénoncent "les lenteurs administratives" qui affectent la titularisation des professeurs et maîtres contractuels, le paiement de leur indemnité de logement et d’autres revendications contenues dans le protocole d’accord.
Des députés, des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et des chefs religieux mènent une médiation en vue du déroulement normal des cours et du respect du protocole d’accord signé avec les enseignants.
De son côté, le Syndicat national des enseignants des écoles catholiques du Sénégal (SNECS) a invité les pouvoirs publics à trouver ‘’des solutions immédiates et pérennes’’ à la crise scolaire, affirmant ne pas pouvoir accepter les conséquences d’une année blanche ou d’un calendrier scolaire réaménagé.
Dans une déclaration dont copie a été transmise à l’APS, ce syndicat dit exiger de l’Etat ‘’des solutions immédiates et pérennes de sortie de crise pour sauvegarder un droit constitutionnel à une éducation de qualité’’.
‘’Le SNECS demande le respect du calendrier scolaire car nos élèves tout comme nos enseignant (e)s n’ont connu aucune perturbation. Nous ne saurions donc accepter les conséquences d’une année blanche ou même d’un calendrier réaménagé. Ce qui porterait un grand préjudice aux élèves’’, lit-on dans cette déclaration.
avec Aps
Le Grand cadre des syndicats de l'enseignement (GCSE) et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (CUSEMS) ont décidé vendredi de recueillir les avis de leurs militants sur des propositions faites par le gouvernement en vue du règlement de la crise scolaire.
Les négociations entre le gouvernement et les syndicats achoppent toujours sur l’indemnité de logement.
Le Premier ministre Mahammed Dionne et les leaders de plusieurs organisations syndicales ont prévu de se réunir encore lundi prochain, après que les responsables syndicaux ont tenu à soumettre les propositions du gouvernement à leurs militants.
"Pour l’ensemble des questions abordées, il (le Premier ministre) a donné à son gouvernement des directives, qui seront consolidées lundi. En attendant, nous allons faire un compte rendu fidèle de notre rencontre avec le Premier ministre à l’ensemble des militants du Grand cadre des syndicats de l’enseignement", a expliqué Mamadou Lamine Dianté, le secrétaire général du GCSE à l’issue de la rencontre de vendredi.
Abdoulaye Ndoye, le leader du CUSEMS, a dit que, concernant l’indemnité de logement, il n’y a pas eu d’accord entre les leaders syndicaux et le gouvernement, lors de la réunion de ce vendredi, qui s'est déroulée à huis clos.
"Sur les autres questions, le Premier ministre nous a fait des propositions, dont nous avons pris acte", a dit M. Ndoye.
"Nous allons évaluer toutes les propositions faites par le gouvernement, avec nos militants, pour voir la conduite à tenir", a-t-il affirmé à la fin de la réunion.
Les syndicats d’enseignants déroulent depuis février plusieurs plans d’action comprenant des grèves, des débrayages et des "marches", en vue de l’application du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 14 février 2014.
Ils dénoncent "les lenteurs administratives" qui affectent la titularisation des professeurs et maîtres contractuels, le paiement de leur indemnité de logement et d’autres revendications contenues dans le protocole d’accord.
Des députés, des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et des chefs religieux mènent une médiation en vue du déroulement normal des cours et du respect du protocole d’accord signé avec les enseignants.
De son côté, le Syndicat national des enseignants des écoles catholiques du Sénégal (SNECS) a invité les pouvoirs publics à trouver ‘’des solutions immédiates et pérennes’’ à la crise scolaire, affirmant ne pas pouvoir accepter les conséquences d’une année blanche ou d’un calendrier scolaire réaménagé.
Dans une déclaration dont copie a été transmise à l’APS, ce syndicat dit exiger de l’Etat ‘’des solutions immédiates et pérennes de sortie de crise pour sauvegarder un droit constitutionnel à une éducation de qualité’’.
‘’Le SNECS demande le respect du calendrier scolaire car nos élèves tout comme nos enseignant (e)s n’ont connu aucune perturbation. Nous ne saurions donc accepter les conséquences d’une année blanche ou même d’un calendrier réaménagé. Ce qui porterait un grand préjudice aux élèves’’, lit-on dans cette déclaration.
avec Aps
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