Un drone pris en chasse par la police en plein Paris
Un nouveau survol de drone dans le ciel de Paris a été repéré, ce mardi soir, selon nos informations. Un nouveau rebondissement, une semaine après les premières apparitions de ces scènes aussi suspectes que mystérieuses.
L'appareil volait aux alentours de la porte de Montreuil, quand il a ensuite été pris en chasse par des policiers en patrouille dans le coin. En voiture, ces derniers n'ont pas été en mesure de le suivre jusqu'au bout, la faute à la circulation.
Quatre hommes et une voiture noire recherchés
Toutefois, le drone se serait ensuite posé au niveau de la porte de Vincennes, où il a été récupéré par quatre hommes. Ces derniers ont après eu l'occasion de prendre la fuite par le périphérique, à bord d'une voiture noire. Ils sont toujours recherchés à l'heure actuelle par les forces de l'ordre.
Nos confrères du Parisien parlent de leur côté d'une dizaines de survols recensés tout au long de la soirée, de nouveau près de la Tour Eiffel, de Vincennes, ou encore en proche banlieue, comme à Charenton et Saint-Mandé. Un survol aurait également été aperçu aux alentours du château de Versailles.
60 survols de drones depuis octobre
Cette nouvelle séquence d'événements se produit quelques heures après que Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a affirmé que le gouvernement avait pris des mesures pour faire face à la menace représentée par les drones.
"Depuis le 5 octobre, ce sont 60 survols qui ont été constatés", a annoncé le ministre de l'Intérieur dans l'hémicycle, en réponse à une question du député UMP Philippe Goujon.
Des drones ont été repérés principalement à proximité de centrales nucléaires, mais également au-dessus du palais de l'Elysée et de l'ambassade des Etats-Unis à Paris ou près de la base des sous-marins stratégiques de l'Île Longue dans la rade de Brest (ouest). Certains de ces incidents se sont déroulés de façon simultanée à plusieurs endroits distants de centaines de kilomètres laissant penser qu'il pourrait s'agir d'opérations concertées, même si le gouvernement assure qu'il n'y a "pas d'inquiétude à avoir".
Jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende
Pour lutter contre ces survols de zones interdites, Bernard Cazeneuve a assuré que le gouvernement avait pris "des mesures préventives destinées à informer les utilisateurs de ces engins, au moment de leur acquisition, du risque de peine encourue en cas d'infraction à la réglementation".
Les sanctions peuvent, selon les cas (entrave à la circulation aérienne, mise en danger de la vie d'autrui, usage de fréquences non autorisées, atteinte à la vie privée...) atteindre jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.
avec BFM TV
Aucun commentaire