Le gouvernement ne réagira pas aux déclarations de Paganon (PM)
Le gouvernement ne compte pas se prononcer sur les derniers propos tenus par l'ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Félix Paganon, concernant le procès Karim Wade, du nom du fils et ancien ministre du président Wade, poursuivi pour enrichissement illicite présumé, a indiqué, jeudi à Dakar, le Premier ministre, Mahammed Dionne.
"Le gouvernement, on ne l'a pas entendu quand il y a eu un appel à l'ingérence. On ne l'entendra pas sur ce que vous qualifiez d'ingérence", a-t-il déclaré, répondant à des questions d’actualité à l’Assemblée nationale.
Au cours de cette séance plénière, le député du Parti démocratique sénégalais Mamadou Lamine Thiam, avait interpellé le Premier ministre sur le "silence" observé par le gouvernement concernant la dernière sortie du diplomate français sur les ondes d’une radio privée dakaroise.
A la question : "Au regard du déroulement du procès, une condamnation de Karim Wade ne vous étonnerait pas ?", le diplomate, invité de l’émission l'émission ‘’Grand-Jury’’ de la Radio futurs médias (RFM), avait répondu : "Je dirais, qu'à l'inverse, un non-lieu serait plus étonnant. Ce n'est pas un souhait, mais un sentiment".
"Qui a sollicité le président Obama, le président Hollande sur un procès qui se déroule au Sénégal entre des Sénégalais ? Qui a demandé à des juges français de venir se substituer à notre justice ? Je pense, honorable, que nous devons être conséquents. Être conséquent, c'est faire confiance à la justice de notre pays", a déclaré le Premier ministre.
"Aujourd'hui, il y a des procès. Vous ne m'entendez pas parler du fond des procès. Je fais confiance à la justice sénégalaise. Nous ne sommes pas des manipulateurs du droit, nous ne sommes pas des manipulateurs de la justice’’, a-t-il dit.
"Nous ne sommes pas des manipulateurs de la société. Il y a une obligation de rendre compte, cela s'appliquera demain à nous mêmes", a insisté le chef du gouvernement sénégalais.
avec APS
"Le gouvernement, on ne l'a pas entendu quand il y a eu un appel à l'ingérence. On ne l'entendra pas sur ce que vous qualifiez d'ingérence", a-t-il déclaré, répondant à des questions d’actualité à l’Assemblée nationale.
Au cours de cette séance plénière, le député du Parti démocratique sénégalais Mamadou Lamine Thiam, avait interpellé le Premier ministre sur le "silence" observé par le gouvernement concernant la dernière sortie du diplomate français sur les ondes d’une radio privée dakaroise.
A la question : "Au regard du déroulement du procès, une condamnation de Karim Wade ne vous étonnerait pas ?", le diplomate, invité de l’émission l'émission ‘’Grand-Jury’’ de la Radio futurs médias (RFM), avait répondu : "Je dirais, qu'à l'inverse, un non-lieu serait plus étonnant. Ce n'est pas un souhait, mais un sentiment".
"Qui a sollicité le président Obama, le président Hollande sur un procès qui se déroule au Sénégal entre des Sénégalais ? Qui a demandé à des juges français de venir se substituer à notre justice ? Je pense, honorable, que nous devons être conséquents. Être conséquent, c'est faire confiance à la justice de notre pays", a déclaré le Premier ministre.
"Aujourd'hui, il y a des procès. Vous ne m'entendez pas parler du fond des procès. Je fais confiance à la justice sénégalaise. Nous ne sommes pas des manipulateurs du droit, nous ne sommes pas des manipulateurs de la justice’’, a-t-il dit.
"Nous ne sommes pas des manipulateurs de la société. Il y a une obligation de rendre compte, cela s'appliquera demain à nous mêmes", a insisté le chef du gouvernement sénégalais.
avec APS
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